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18 avril 2008 5 18 /04 /avril /2008 09:49

Les souverainistes dont je revendique l'appartenance avaient mis en garde ! Jusqu'où irons-nous...? Vos réponses SVP, nous sommes tous concernés !

L'INDUSTRIE SE CONSUME, LES MINISTRES COMMENTENT...
 
Depuis cinq ans, les membres du gouvernement français savent que la montée de l'euro sape toute notre industrie et favorise l'exode en masse des usines en dehors de la zone euro. Année après année, nos ministres multiplient les déclarations et les rodomontades. Mais il ne se passe jamais rien d'autre que la poursuite et l'amplification du désastre.

Voici un petit rappel chronologique qui montre ce qu'est la perte de souveraineté nationale : perdre sa souveraineté, c'est avoir des ministres d'opérettes, qui n'ont plus rien d'autre à faire que de commenter des évènements qu'ils ne maîtrisent pas.


L'euro atteint 1,15 dollar à l'automne 2003. Le gouvernement français explique les méfaits. Mais il ne fait rien.

Le 4 septembre 2003, le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, au journal de 20H00 sur TF1, sans oser s'attaquer directement au cours de l'euro, explique les méfaits du Pacte de stabilité : « Maastricht c'est très important, mais l'emploi c'est aussi très important et la croissance aussi. Mon premier devoir, ce n'est pas d'aller rendre des équations comptables et de faire des problèmes de mathématiques pour que tel ou tel bureau dans tel ou tel pays soit satisfait. Mon devoir, c'est de faire en sorte qu'il y ait de l'emploi pour les Français !». Bref, le Premier ministre Raffarin comprend que le taux de change de l'euro est en train de miner l'industrie et les emplois en France mais il ne fait rien.



L'euro atteint 1,30 dollar en novembre 2006.

Le gouvernement français «met le sujet en débat !». Mais il ne fait rien.


Trois ans passent et la monnaie unique ne cesse de se renchérir par rapport au dollar. L'euro atteint 1,30 dollar fin novembre 2006.
C'est l'émoi chez les industriels français qui commencent à voir fondre leurs commandes à l'export et, plus encore, leurs parts de marché en Europe et en France du fait de la compétitivité renforcée dont bénéficient les productions fabriquées en dehors de la zone euro.

Thierry Breton, ministre de l'économie et des finances, donne alors dans le registre pontifiant pour rassurer nos industriels : « A partir du moment où l'euro était au-dessus de 1,30 dollar, j'ai estimé qu'ilétait de mon devoir de ministre de mettre le sujet en débat pour avoir une expression commune. La Banque centrale européenne doit entendre ce que disent les ministres » (dépêche AFP du 30 novembre 2006, 15h39).

Cette déclaration de M. Breton, qu'aucun citoyen français n'avait d'ailleurs jamais élu, est d'une rare stupidité. Car le problème n'est pas que la BCE doit « entendre ce que disent les ministres » . Le problème, c'est que le traité de Maastricht fait obligation à la BCE de lutter contre l'inflation, et contre l'inflation seulement. Cette focalisation sur l'inflation avait d'ailleurs été exigée par nos "partenaires", à commencer par l'Allemagne pour laquelle c'était une condition sine qua non pour qu'elle accepte la création de la monnaie unique. Du reste, comme nous l'avons déjà souligné ici même, la limite maximum de l'inflation jugée tolérable en zone euro a été fixée à 2% par an par le traité de Maastricht et cette inflation est actuellement aux alentours de 3,8%. C'est pourquoi de nombreux membres du Conseil des gouverneurs de la BCE jugent que la gestion actuelle, attribuée fallacieusement au seul Jean-Claude Trichet, est déjà bien trop laxiste par rapport au traité. Si, à Paris ou à Rome, on tape sur la BCE parce qu'elle est trop sévère, à Berlin, Vienne, Dublin ou La Haye on tape sur la BCE pour qu'elle serre davantage la vis.

Résultat de tout cela ? Eh bien la BCE entend ce que disent les ministres français, mais elle entend aussi ce que disent les ministres allemand, néerlandais, espagnol, autrichien, etc. C'est un petit détail que Thierry Breton avait sans doute d'oublier, et avec lui tous les « européens convaincus » de notre beau pays : contrairement à ce que croit tout ce beau monde, l'Europe ne se limite pas à la France et les autres pays ont des intérêts nationaux extrémement différents des nôtres, qu'ils entendent faire respecter bec et ongles en faisant respecter le traité de Maastricht à la lettre.

En un mot, les rodomontades de Thierry Breton n'eurent strictement aucun effet, et ce monsieur est parti, depuis lors, donner des cours d'économie grassement payés aux Etats-Unis.


L'euro atteint 1,40 dollar en septembre 2007. Le gouvernement français déplore que c'est « en train d'asphyxier l'économie française ». Mais il ne fait rien.

L'euro atteint 1,40 dollar fin septembre 2007. C'est le début de la panique. Les industriels français se précipitent à Bercy et font le siège de Mme Lagarde pour qu'elle intervienne. Mais cette dame, qui a fait toute sa carrière dans un grand cabinet d'avocats américains de New York, n'a pas plus de pouvoir que son prédécesseur pour changer quoi que ce soit. Lors d'un voyage en Chine, elle lance quand même devant les journalistes héberlués que « le taux de change de l'euro est en train d'asphyxier l'économie française » . (dépêche AFP du 21 septembre 2007).

Moyennant quoi, que fait Mme Lagarde pour arrêter l'asphyxie ? Rien.


L'euro varie entre 1,57 et 1,59 dollar en avril 2008. Le gouvernement français affirme que c'est « un sujet d'alerte ». Mais il ne fait rien.

Le secrétaire d'Etat à l'Industrie Luc Chatel, en promenade aujourd'hui chez Dassault Aviation, a appris de la bouche du PDG Charles Edelstenne, par ailleurs président du Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (GIFAS), que Dassault et l'ensemble de l'industrie aéronautique française sont désormais contraints d'accélérer les délocalisations de leur production en raison de la faiblesse du dollar.

A quoi le secrétaire d'Etat à l'Industrie a répondu que « le niveau de parité euro/dollar est critique pour notre industrie aéronautique et représente un sujet d'alerte pour le gouvernement » . Voilà qui nous fait une belle jambe ! Le gouvernement est à« alerté» ! Mais bien » il ne fait rien.


CONCLUSION

Toutes ces déclarations ressemblent à un Vaudeville, qui pourrait être assez drôle s'il ne s'agissait pas de la substance même de la France qui est en train de partir à vau-l'eau. Ce désastre est énorme, et beaucoup, beaucoup, beaucoup plus grave que la dette prétendument insupportable que nous laisserions à nos enfants. Nos industries, nos emplois, notre savoir-faire industriel, tout cela se consume sous les yeux des membres des gouvernements européistes français, droite et gauche confondues, sans quâ'ils fassent autre chose que de commenter le désastre en cours.

Ce que les européistes de droite et de gauche vont laisser à nos enfants, c'est un pays sans vie ni inventivité, un pays mort où toute industrie aura disparu.

Les Français peuvent désormais constater que le Président de la République et les ministres parlent, promettent, tempêtent, vocifèrent, adjurent, mais cela n'a aucun effet. Car ils ont estimé nécessaire, moderne et performant (!!) de refiler le pouvoir à Bruxelles et à Francfort. Ce qu'il faut désormais, c'est un bouleversement politique complet.
La France a besoin de ministres qui gouvernent et non pas de ministres qui commentent.

La France a besoin d'un gouvernement qui dise : ASSEZ ! et qui en tire la conséquence inéluctable, en sortant du piège de l'euro.

IL FAUT QUITTER L'EURO AU PLUS TÔT. SINON, NOUS LE QUITTERONS TROP TARD.

Reproduction autorisée en citant la source : Union Populaire Républicaine
et le lien cliquable :
http://u-p-r.org/ab/index.php?page=article&

Bientot l'Euro à 2 Dollars et le baril de pétrole également...! A la vitesse où cela se précise, c'est pour dans quelques mois !
Que font nos politiques et nos économistes ? EADS va délocaliser en zone Dollar et le reste de notre industrie va devoir suivre ! La France est-elle condamnée à devenir une immense friche industrielle ? Si nos dirigeants ne réagissent pas vite, je le crains !

http://www.lefigaro.fr/tauxetdevises/2008/04/23/04004-20080423ARTFIG00234-l-euro-franchitla-barre-historique-de-dollar-.php
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commentaires

P
Bientôt plus d'industries en Europe, merci la BCE! Mais comme ils ne sont ni élus, ni responsables ni coupables ils ne risquent pas grand chose!
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