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15 septembre 2008 1 15 /09 /septembre /2008 09:00
Pour faire suite à mon article pocker menteur, Israël veut règler le problème nucléaire militaire iranien ! Washington refuse des armes à Israël pour attaquer les centrales irannienes !   Jusqu'à quand ?
Marc Henry, à Jérusalem
12/09/2008
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Les USA ont refusé de fournir des Boeing 767 conçus pour le ravitaillement en vol, ainsi que des bombes antibunkers capables de percer le béton des centrales iraniennes (ici Busherh dans le golfe Persique).

Les USA ont refusé de fournir des Boeing 767 conçus pour le ravitaillement en vol, ainsi que des bombes antibunkers capables de percer le béton des centrales iraniennes (ici Busherh dans le golfe Persique).

Pour freiner le bellicisme israélien, les États-Unis ne livreront pas des matériels militaires suceptibles d'être utilisés contre Téhéran.

Face à la menace atomique iranienne, les responsables israéliens se sentent bridés par Washington. Les Américains ont en effet mis une nouvelle fois leur veto à toutes les demandes d'achat d'armes «offensives» susceptibles de permettre des raids aériens israéliens contre les installations nucléaires iraniennes. En d'autres termes, les États-Unis ne veulent pas être pris par surprise et mis devant un fait accompli, comme cela avait été le cas en 1981 lorsque l'aviation israélienne avait détruit une centrale atomique irakienne sous le régime de Saddam Hussein. À l'époque, l'État hébreu n'avait demandé d'autorisation à personne.

Mais cette fois-ci, une tactique aussi expéditive pourrait s'avérer beaucoup plus dangereuse pour les États-Unis. Des dizaines de milliers de soldats américains déployés en Irak pourraient en effet être la cible privilégiée de représailles de l'Iran en cas d'attaque israélienne. Résultat : les Américains tentent de refréner les ardeurs de leur allié. L'État hébreu s'est ainsi vu refuser, selon le quotidien Haaretz, la livraison de bombes antibunkers d'un poids de 2,2 tonnes capables de percer des installations en béton renforcé à six mètres de profondeur. Ce type de matériel est indispensable, car les Iraniens ont pris la précaution non seulement de disperser au maximum la vingtaine de sites nucléaires recensés par les experts internationaux, mais aussi de les enfouir sous terre dans des régions montagneuses et reculées.

 

Station radio sophistiquée

 

Les États-Unis ne veulent pas non plus fournir des Boeing 767 spécialement conçus pour le ravitaillement en vol. Or, sans ces appareils, une bonne partie des chasseurs israéliens ne peuvent pas bombarder des sites situés à la frontière est de l'Iran et disposer de suffisamment de carburant pour retourner à leur base.

Autre précaution : les États-Unis se sont bien gardés d'accorder un couloir dans l'espace aérien irakien, indispensable aux avions israéliens pour atteindre l'Iran mais aussi pour être clairement identifiés et ainsi ne pas être pris pour cible par les avions et missiles américains déployés en Irak.

Pour compenser cette série de rebuffades, Israël a obtenu un beau lot de consolation. Les États-Unis vont installer une station radio ultrasophistiquée dans le Negev, au sud d'Israël, qui permettra de repérer un missile dès sa mise à feu et ce à 2 000 km de distance (le double par rapport aux capacités actuelles du matériel israélien). Cette station aura l'avantage de faciliter la mise en alerte des batteries de missiles antimissiles israéliennes. Détail important : il s'agira de la première installation permanente de l'armée américaine sur le territoire israélien. Toute attaque contre cette station mettra en péril la vie de civils et de militaires américains chargés de son fonctionnement. Une donnée dont tout pays attaquant devra tenir compte avant de passer à l'action… Reste à savoir si ce «cadeau» suffira à calmer les ardeurs israéliennes. Pour le moment, les responsables politiques et militaires prônent un durcissement des sanctions économiques imposées par la communauté internationale en vue de contraindre Téhéran à geler ses opérations d'enrichissement d'uranium.

En d'autres termes, Israël se réserve le droit d'agir seul au cas où la diplomatie échouerait. Comme le préconise Amos Gilad, un haut responsable du ministère de la Défense, «mieux vaut rester discret. Si l'on décide de tirer, il faut tirer et ne pas parler». Mais jusqu'à quel point l'État hébreu peut se permettre de prendre le risque de défier le grand allié américain ?

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commentaires

P
Et on fait quoi contre le Pakistan qui a l'arme nucléaire? Ah c'est vrai eux sont alliés des USA...
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