L'armée de l'air étudie "l'éventuel achat ou location d'avions de transport américains" comme le Hercules C-130J, reconnait le général Jean-Paul Palomeros, numéro deux de l'armée de l'air, dans le dernier numéro de l'hebdomadaire Air et Cosmos, qui paraît aujourd'hui. L'hypothèse serait d'en acquérir "dix à douze" exemplaires, qui viendrait s'ajouter aux quatorze C-130H que possèdent déjà l'armée de l'air. La DGA a lancé des travaux pour "étudier sérieusement les conditions de telles acquisitions". (Photo : un C-130J de la RAF)
Cette perspective est rendue nécessaire par les retards, voire les doutes sur la viabilité du programme européen A400M. Pour la première fois, un haut responsable envisage explicitiement l'acquisition d'appareils américains, officiellement "dans une stratégie d'attente de l'A400M".
Du fait du vieillissement des Transalls, le transport aérien militaire est entré dans "un long processus de dégradation". "Le danger qui nous guette est d'être confronté à une perte d'aptitudes en termes de compétences. Au point de ne plus possèder le réservoir humain nécessaire à l'arrivée de l'A400M", indique le major-général de l'armée de l'air.
Outre le C-130J, la dernière version du vénérable Hercules, l'armée de l'air étudie également une option pour le C-17A, mais sans enthousiasme. Elle s'intéresse également au C27J Spartan, une version modernisée du C-222 italien.
- Vendredi 30 janvier 2009, 19:14
- Aviation militaire
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L’avionneur américain Boeing vient effet de proposer à certains pays ayant commandés l’A400M, sujet à de nombreux retards estimés à globalement deux ans, d’acheter des avions de transport C-17 comme solution provisoire face à l’A400M. Cela est d’autant confirmé par l’annonce faite par EADS ce mois-ci : “le programme de l’A400M pourrait bien avoir plus de retards que prévu, peut être trois ou quatre ans“. Jean Chamberlin, vice-président de Boeing est ainsi rempli d’espoir de recevoir dans quelques temps des commandes de la part des pays ayant commé l’A400M, étant donné l’avance qu’à Boeing dans ce secteur du transport. De ce fait, si me C-17 se révèle remplir les fonctions nécessaires à chaque pays, ces derniers pourraient peut-être renoncer à leur futurs A400M pour des C-17. Cependant, la firme de Boeing nous refuse de nous indiqué les pays ayant discutés pour cette proposition.