PORT DE LA BURQA : SARKOZY TRANCHERA LUNDI
Extrait d'entretien avec Taslima Nasreen :
"Vous ne cessez de dénoncer la condition des femmes musulmanes partout dans le monde. En quoi l’islam serait-il une religion nuisible pour les femmes ?
Les femmes sont oppressées par toutes les religions, y compris l’islam. Les traditions culturelles et les coutumes les asservissent aussi. Je m’attaque à l’islam en particulier, parce que je suis née dans une famille musulmane et que j’ai vécu dans un pays qui applique la charia. J’ai donc personnellement vécu cette oppression et j’ai compris très jeune que l’islam était un outil pour faire perdurer un système patriarcal. Dans le Coran, les femmes ne sont pas traitées comme des êtres humains mais comme des êtres inférieurs et des objets sexuels, condamnés à la servilité. Elles sont réduites à l’esclavage dans un texte qui est vieux de 1 400 ans ! Elles n’ont pas les mêmes droits que les hommes : elles doivent porter le voile, peuvent être battues, n’ont aucun droit sur l’héritage ou encore subissent la polygamie et la répudiation. Si les femmes ne suivent pas les ordres de leurs maris, de leurs frères ou de leurs fils, elles peuvent être battues, lapidées ou rejetées par la société. Le Coran est un livre sacré, mais uniquement pour les hommes ! Il est dit, par exemple, que Dieu donne l’autorité aux hommes sur les femmes. Si les femmes n’obéissent pas à leurs maris, ils sont autorisés à les frapper ! Ce texte est une source d’injustice et de discrimination pour toutes les femmes."
Extrait du site suivant http://taslima.wordpress.com/2007/05/13/%c...%c2%bb/#more-25
Et la burqa est l'arme de l'homme contre la femme !
La classe politique se divise surtout sur l'opportunité de légiférer pour l'interdire, y compris au sein du gouvernement.
La proposition du député PCF de Vénissieux (Rhône), André Gerin, associé à plusieurs autres parlementaires, de créer une commission d'enquête parlementaire sur le port en France de la burqa ou du niqab suscite le débat au sein de la classe politique. Les membres du gouvernement qui se sont exprimés jeudi matin dans les médias sont majoritairement opposés au port de la burqa. Ainsi Xavier Darcos, ministre de l'Education nationale, considère le port de ce voile qui recouvre intégralement le corps des femmes comme «une oppression». Même opposition de la part de Fadela Amara, secrétaire d'État à la ville et ancienne présidente de «Ni Putes, Ni Soumises», qui en fait «l'expression visible et physique des fondamentalistes et des intégristes dans notre pays».
En revanche, l'opportunité de passer par la loi pour interdire la burqa divise. Le ministre de l'Immigration et de l'Identité nationale, Eric Besson, estime par exemple que «la règle en France, c'est de dire que dans les rues, chacun est libre». «Toucher à cet équilibre me paraît risqué». Le ministre se dit satisfait du dispositif actuel, à savoir la loi de 2004 sur la laïcité qui interdit les signes ostensibles d'appartenance religieuse dans les établissements scolaires. Eric Besson avoue en revanche «beaucoup de réticences à l'égard du voile parce que c'est quand même le symbole le plus grand de l'infériorité théorique du statut de la femme». Moins de réserve chez Fadela Amara. Pour l'ancienne présidente de «Ni Putes, Ni Soumises», la démocratie et la République doivent se donner les moyens de «stopper la propension de la burqa». La position de Xavier Darcos est moins tranchée. Opposé à la burqa, il ne se prononce pas pour ou contre le passage par la loi, se disant simplement «respectueux des convictions des unes et des autres».
Dans l'opposition, la secrétaire nationale des Verts, Cécile Duflot, avoue être «profondément choquée» par la situation actuelle. Sans pour autant avoir de solution à y apporter. Elle reste opposée au passage par la loi : «Le risque c'est que ces femmes soient complètement recluses et la stigmatisation (...) ne me semble pas une bonne solution», explique-t-elle. «Je crois beaucoup à la nécessité de l'éducation, au fait qu'on puisse leur donner accès, si elles en ont besoin, à des cours de langue française, à les intégrer dans la société», ajoute-t-elle.
Il y a quelques jours, Nicolas Sarkozy était intervenu pour rappeler qu'en France, «toute jeune fille qui veut porter le voile peut le faire», en dehors des écoles publiques. Une mise au point qui intervenait après le discours prononcé au Caire par le président américain Barack Obama. Celui-ci avait critiqué les pays occidentaux qui décident «des vêtements qu'une femme doit porter.
NOUS ne voulons pas de femmes prisons ambulantes en France !Pas plus que nous acceptions les voyous masqués, que la loi va punir de 1500 €uros d'amande !