Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
12 août 2009 3 12 /08 /août /2009 13:39
Libération sous caution de Reiss "dans les meilleurs délais", selon Chatel

 

 

La Française Clotilde Reiss devant le tribunal révolutionnaire à Téhéran, le 8 août 2009
© 2009 AFP (Ali Rafiei)
Luc Chatel, porte-parole du gouvernement, a déclaré mercredi que Paris attendait "dans les meilleurs délais" la libération "sous caution dans un premier temps", de la jeune Française Clotilde Reiss détenue à Téhéran.

Luc Chatel, porte-parole du gouvernement, a déclaré mercredi que Paris attendait "dans les meilleurs délais" la libération "sous caution dans un premier temps", de la jeune Française Clotilde Reiss détenue à Téhéran.

"Nous attendions hier un geste de la part des autorités iraniennes, nous l'avons obtenu avec la libération de la Franco-iranienne" Nazak Afshar qui travaille à l'ambassde de France, a relevé le ministre sur France 2.

"Nous attendons maintenant dans les meilleurs délais la libération, sous caution dans un premier temps, de Clotilde Reiss, sachant que notre objectif c'est bien d'obtenir sa libération définitive, c'est-à-dire qu'elle puisse retrouver sa famille", a poursuivi le responsable gouvernemental.

"Le président a multiplié, encore hier, ce matin, les contacts sur ce dossier", a ajouté le porte-parole.

Après la sortie de prison de Mme Afshar mardi, Nicolas Sarkozy avait exprimé "sa reconnaissance aux pays de l'Union européenne et aux autres pays amis, comme la Syrie, qui nous ont apporté leur soutien dans cette première phase".

Dernière mise à jour le: Mercredi 12 Août 2009, 13:26

Si le ton reste diplomatique, le message est clair : en convoquant, mardi, l'ambassadeur d'Iran en France, le Quai d'Orsay affiche un certain agacement face à l'attitude de Téhéran et de son représentant à Paris dans l'affaire des deux Françaises détenues dans la République islamique. "Il lui (l'ambassadeur d'Iran) a été signifié que ses déclarations laissant entendre que les autorités françaises ne mettaient pas tout en oeuvre pour obtenir la libération de Clotilde Reiss étaient inexactes, sans doute car il était mal informé. Nous les réfutons catégoriquement", peut-on lire dans le communiqué de la diplomatie française.

À l'origine de cette mise au point assez sèche du ministère de Bernard Kouchner, les propos tenus plus tôt dans la journée par Seyed Mehdi Miraboutalebi sur RFI. L'ambassadeur du régime des mollahs a assuré à l'antenne que la France n'a "pas répondu à une proposition de liberté conditionnelle de la jeune femme (Clotilde Reiss, ndlr) émise par les autorités de Téhéran. Le diplomate iranien a, en outre, reproché aux autorités françaises d'avoir rendu publique trop rapidement, le 6 juillet, l'arrestation de la jeune femme. Selon lui, une plus grande discrétion aurait pu permettre d'éviter le procès et de trouver un accord entre les deux pays.

Dans son communiqué, le Quai réaffirme donc que la France est toute disposée à accueillir l'universitaire française Clotilde Reiss dans son ambassade de Téhéran. "Les autorités iraniennes ont été informées depuis plusieurs semaines que l'ambassade de France à Téhéran était prête à accueillir Clotilde Reiss dès lors que celle-ci bénéficierait d'une mesure de remise en liberté, ce qui n'est toujours pas le cas à ce jour", assure le texte. Cette décision relève de la responsabilité intégrale des autorités iraniennes. Nous souhaitons donc que celles-ci prennent le plus rapidement possible les dispositions nécessaires pour que Clotilde Reiss soit libérée", poursuit-il. Il réaffirme enfin que les charges retenues contre la Franco-Iranienne Nazak Afshar et l'étudiante française Clotilde Reiss "sont inexistantes.

 Je n'ai pas fait de commentaire à ce jour, pour ne pas générer de provocations inutiles avec le régime irannien, tout le monde aura compris que cette pauvre étudiante est innocente et qu'il faut qu'elle retrouve de suite la liberté, cette action de chantage diplomatique, discrédite et isole encore un peu plus l'Iran sur la scène internationale...!
 
http://www.lepoint.fr/actualites-societe/2009-08-13/l-optimisme-prudent-du-pere-de-clotilde-reiss-il-est-temps-que-la-plaisanterie-cesse/920/0/368844

Depuis son lieu de vacances varois, Nicolas Sarkozy dirige en personneles négociations pourla libération de la jeune Française.

«On espère une solution dans les heures qui viennent. On n'est plus très loin d'un dénouement heureux.» Jeudi soir, l'entourage de Nicolas Sarkozy se montrait optimiste sur les chances d'une libération de Clotilde Reiss, cette chercheuse française de 24 ans, détenue en Iran depuis le 1er juillet.

Alors que la France a été marquée par les images du procès de Clotilde Reiss diffusées en boucle sur les télévisions, Nicolas Sarkozy a pris lui-même en charge le dossier. En vacances au cap Nègre dans la villa de son épouse, Carla, sur la côte varoise, le chef de l'État consacre une bonne partie de ses journées à cette affaire. «Sa priorité est de sortir Clotilde Reiss de sa prison», dit-on à l'Élysée. «Concrètement, cela veut dire que le président a eu des gens au téléphone mais aussi eu des entretiens avec des dirigeants de son niveau», ajoute-t-on sans plus de précisions. Qui a-t-il reçu ? À quel endroit ? Le fort de Brégançon, la résidence d'été du président de la République, qu'il n'utilise pas, est située à quelques kilomètres du cap Nègre. Ce lieu officiel peut permettre, le cas échéant, à Nicolas Sarkozy de recevoir en toute discrétion des visiteurs étrangers.

 

«Interventions directes»

 

L'Élysée reste logiquement très discret sur les contacts en cours. Seul l'entretien téléphonique avec le président syrien Bachar el-Assad a été officiellement confirmé. «Il a au téléphone des gens de son niveau ou des personnes qui sont en mesure de faire des interventions directes», résume-t-on à l'Élysée, où l'on se réjouit des premiers effets de cette diplomatie de l'om­bre avec la libération, mardi soir, de la Franco-Iranienne Nazak Afshar, employée de l'ambassade de France à Téhéran.

La communication est réglée au mot près par Nicolas Sarkozy, qui donne ses consignes à trois hommes : son sherpa, Jean-David Levitte, qui se trouve en vacances aux Baux-de-Provence, son conseiller presse, Frank Louvrier, en Corse, et Christian Frémont, son directeur de cabinet qui «garde» l'Élysée pendant le mois d'août.

 

Équipe très resserrée

 

D'autres conseillers sont également dans la boucle, ainsi que le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel. Nicolas Sarkozy l'a d'ailleurs directement «briefé» avant ses interventions médiatiques en mi­lieu de semaine. C'est le porte-parole du gouvernement qui a évoqué, mardi matin, sur RTL, «le début d'un espoir pour qu'une solution rapide puisse être trouvée». La formule a été calibrée directement par Nicolas Sarkozy.

Plutôt qu'un communiqué de l'Élysée qui aurait donné encore plus de poids à cette déclaration, la présidence de la République a préféré s'appuyer sur le porte-parole du gouvernement. Habitué aux dossiers de Français détenus à l'étranger ou pris en otages, Nicolas Sar­kozy privilégie une gestion très res­­serrée de l'affaire Clotilde Reiss. Le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, qui a donné une interview en début de semaine, reste depuis assez discret. «C'est logique, car les dernières négociations se déroulent quasiment entre dirigeants», souffle un protagoniste du dos­sier.

Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : Le blog de Militant
  • : Echanges libres sur la politique et l'économie d'un franchouillard de droite politiquement parfois incorrect !
  • Contact

Profil

  • Militant
  •  Délégué Fédération Professionnelle Commerce et Industrie UMP 31. Délégué régional Midi-Pyrénées à l'Union de la France Forte.Gaulliste/Sarkozyste. Ma famillie, la patrie,l'humanisme, c'est ma vie !
  • Délégué Fédération Professionnelle Commerce et Industrie UMP 31. Délégué régional Midi-Pyrénées à l'Union de la France Forte.Gaulliste/Sarkozyste. Ma famillie, la patrie,l'humanisme, c'est ma vie !

Texte Libre

Recherche

Archives

Catégories