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9 octobre 2009 5 09 /10 /octobre /2009 05:53

09/10/2009

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8 octobre 2009 4 08 /10 /octobre /2009 16:00

08/10/2009

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7 octobre 2009 3 07 /10 /octobre /2009 12:57

               07/10/2009

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7 octobre 2009 3 07 /10 /octobre /2009 04:16

Afghanistan : Combats intenses dans le Nouristan et le Helmand

6 octobre 2009 –

Selon le ministère afghan de la Défense, plus de cent taliban ont été mis hors de combat au cours des dernières 24 heures lors de combats intenses qui se sont déroulés dans les provinces du Helmand et du Nouristan, situées respectivement dans le sud et l’est de l’Afghanistan. Dix militaires de l’armée nationale afghane ont perdu la vie.

Mais c’est surtout au Nouristan qu’une importante opération a été lancée, le 5 octobre. Deux jours plus tôt, au moins 700 taliban avaient attaqué deux avant-postes tenus par les forces afghans et celles de l’Otan. Au cours des combats, 13 policiers et deux journalistes d’une radio locale avaient été enlevés. Dix militaires, dont huit américains et deux afghans, ainsi qu’un policier avaient également été tués.

D’après un responsable de la police afghane, les assaillants seraient venus du Pakistan voisin. Mais pour la Force internationale d’assistance à la sécurité (ISAF), il s’agirait plutôt de taliban “locaux” aidés par le Hezb-e-Islami de Gubbuldin Hekmatyar, le chef de guerre allié à al-Qaïda.

Selon le commandant de la zone attaquée, le colonel américain Randy George, les combats ont été “rudes” et engagés dans un “secteur difficile”. Un appui au sol, fourni par des chasseurs F16 et des hélicoptères Apache, a été nécesssaire pour reprendre le contrôle de la situation.

L’offensive, menée conjointement pas l’armée afghane et les troupes de l’ISAF et qualifiée de “grosse opération” par le gouverneur du Nouristan, Jamaluddin Badar, concerne plus précisément le district de Kamdesh, proche des zones tribales pakistanaises où les taliban et les militants d’al-Qaïda ont établi leurs base arrières.

Cela étant, et sur la base de la stratégie recommandée par le commandant de l’ISAF, le général Stanley McChrystal, le district de Kamdesh devrait être évacué prochainement afin de mieux se concentrer sur les zones peuplées.

Par ailleurs, un drame a été évité à Kaboul, ce 6 septembre. En effet, un obus de mortier muni d’un dispositif permettant de déclencher son explosion à distance, a été trouvé et désamorcé dans une rue commerciale très fréquentée de la capitale afghane, près du quartier où un attaque commise selon le même mode opératoire avait tué six parachutistes italiens en septembre dernier. Ces bombes artisanales, appelées “engins explosifs improvisés” (IED, Improved explosive device), sont la cause de près de 75% des décès ayant touché les troupes internationales.

Photo : Soldat américain de la 10th Mountain Division au Nouristan, en juillet 2009 (c) US Army

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5 octobre 2009 1 05 /10 /octobre /2009 12:04

Copie ci-dessous d'une analyse de TTU

ANALYSE

   
 

01/10/2009

 
   
 

Grandes manœuvres entre les occidentaux
et l’Iran

Par la Rédaction de TTU

 
 

Début septembre, les Iraniens remettent aux cinq membres permanents du Conseil de sécurité et à l'Allemagne une proposition de négociation sur tous les grands sujets du jour — à l'exception du seul sujet qui intéresse vraiment leurs interlocuteurs : leur programme nucléaire ! Barack Obama, qui a déjà été avec eux en correspondance secrète, entraîne malgré tout ses partenaires dans le sens d'une réponse positive. L'on y va du côté français, mais en envoyant des signaux de grand scepticisme, et en rappelant la vulgate arrêtée à New York : avant d'aborder les choses sérieuses, l'Iran devra arrêter de faire tourner ses centrifugeuses et même d'en expérimenter, d'en construire et d'en installer de nouvelles. Ce que l'Iran, depuis longtemps, a déclaré inacceptable, considérant qu'un tel geste de soumission prédéterminerait l'issue de la négociation.

Des deux côtés, chacun travaille alors à la façon d'ouvrir, de la façon la plus favorable pour soi, le contact qu'il a été convenu de prendre le 1er octobre à Genève : un peu à la façon des généraux manœuvrant avant la bataille de façon à mettre le soleil dans l'œil de l'adversaire. Depuis de longs mois, les Occidentaux savent que les Iraniens sont en train d'installer entre Qom et Téhéran une seconde unité de centrifugation, en sus de celle de Natanz. Cette unité ne sera opérationnelle qu'à une date située quelque part en 2010, ou plus vraisemblablement encore en 2011.

L'Iran, selon la lettre de son accord de garanties avec l'AIEA, doit déclarer toute nouvelle installation et l'ouvrir aux inspecteurs six mois au minimum avant l'introduction de matières nucléaires. Il est donc encore amplement dans les temps. S'il n'y a donc pas de vraie urgence — c'est à Natanz, dans l'unité existante, que tournent les centrifugeuses, pas à Qom —, les contours de cette unité ont de quoi créer une émotion mondiale. Elle est d'abord souterraine. Ensuite, bien que confiée à l'Organisation iranienne de l'énergie atomique, extérieure à l'armée, elle est installée sur une base militaire.

L'idée doit donc cheminer, du côté occidental, de révéler l'existence de cette installation à proximité de la rencontre du 1er octobre, de façon à déstabiliser au mieux les Iraniens. C'est une tactique familière, déjà mise en œuvre avec un certain succès, lors de rencontres précédentes importantes, lorsque se préparait une réunion du conseil des gouverneurs de l'AIEA ou du Conseil de sécurité. C'est alors que le monde apprenait que l'Iran poursuivait telle ou telle nouvelle activité clandestine, dans tel ou tel laboratoire secret. Obligés de se défendre, de polémiquer, de démentir, les Iraniens négociaient alors le dos au mur.

Mais les Iraniens sentent, cette fois-ci, le vent venir, et prennent les Occidentaux de vitesse. Ils déposent donc, le lundi 21 septembre, au secrétariat de l'AIEA une lettre annonçant l'existence du projet. Ils déclarent que l'unité en question a vocation à être placée sous contrôle de l'Agence, qu'elle est confiée à l'Organisation iranienne de l'énergie atomique, extérieure à la Défense. Ils précisent, en outre, qu'ils n'ont pas l'intention de dépasser dans cette installation, comme déjà à Natanz, le taux d'enrichissement de 5 %, suffisant pour des usages industriels, donc pacifiques. Mais ils commettent l'erreur de ne donner à leur démarche aucun écho médiatique. Américains, Français et Britanniques, aussitôt alertés, apportent alors à l'AIEA les informations qu'ils ont accumulées sur le projet et mettent en scène la présentation dramatique faite par Obama, Sarkozy et Brown en ouverture du Sommet de Pittsburg.

Sur le fond, la découverte de cette nouvelle unité change-t-elle la donne ? Pas vraiment. Les 3 000 centrifugeuses qu'elle est appelée à accueillir auraient tout aussi bien pu être installées, et sans doute beaucoup plus tôt, dans l'usine de Natanz, qui en a déjà 7 000 ou 8 000 et dispose encore de vastes espaces aménagés. Dans la mesure ou, nolens volens, les Iraniens ont désormais fait le choix de la placer sous contrôle de l'AIEA, toute tentative d'y produire un jour de l'uranium hautement enrichi, donc de qualité militaire, serait là, comme ailleurs, aussitôt détectée par les inspecteurs de l'Agence. Plus rien de clandestin ne peut donc s'y faire. Et la démonstration est apportée qu'à l'heure des drones et des satellites, il est impossible de garder longtemps secrète une activité industrielle ou de recherche-développement de dimension significative dans un pays bien surveillé.

Mais quand même, pourquoi avoir donc créé une unité d'enrichissement ainsi détachée de celle de Natanz, souterraine et sur une base des Pasdaran ? Peut-être en effet pour y produire l'uranium nécessaire à la bombe ; mais là, on l'a vu, c'est raté. L'autre raison, qui n'exclut pas la première, est la volonté de préserver, au moins à échelle réduite, la technologie et le savoir-faire déjà accumulés par l'Iran en matière de centrifugation. Ceci dans l'hypothèse, dont les Iraniens ont les oreilles rebattues depuis au moins quatre ans, d'une frappe américaine ou israélienne sur leurs installations nucléaires. Car leurs installations actuelles sont fort exposées : à ciel ouvert, à Ispahan, pour les activités de conversion de l'uranium et de fabrication de combustible, à ciel ouvert ou faiblement enterrées, à Natanz, pour leurs activités d'enrichissement, à ciel ouvert encore à Arak, où se trouve une usine d'eau lourde et où se construit, à petit rythme, un réacteur de recherche de 40 mégawatts.

D'autant qu'Israéliens et Américains parviennent à empêcher les Iraniens d'utilement protéger ces divers sites, en ayant convaincu les Russes de ne pas livrer ces missiles sol-air de dernière génération S-300 que les Iraniens leur ont pourtant achetés. Voilà donc les installations de Natanz, d'Ispahan et d'Arak, présentées comme pacifiques, et en tous cas contrôlées par l'AIEA, devenues des chèvres au piquet. Si cette explication est la bonne, si "l'option militaire" continue d'être agitée par les uns et les autres, si l'on mène, de-ci de-là, des exercices officieusement présentés comme des répétitions de frappes sur l'Iran, il faut s'attendre à voir un certain nombre d'autres d'activités nucléaires sensibles iraniennes continuer à plonger sous terre, au moins pour partie, en une sorte d'opération "arche de Noé". Voilà qui promet de nouvelles joutes verbales et de nouvelles révélations spectaculaires dans la période à venir.

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30 septembre 2009 3 30 /09 /septembre /2009 14:15

Ravitailleurs de l’US Air Force : La compétition est relancée :

30 septembre 2009

L’appel d’offres visant à remplacer les vénérables avions ravitailleurs KC-135 de l’US Air Force a été officiellement relancé le 24 septembre dernier. Il s’agit de la troisième procédure de la sorte en huit ans. Une première fois attribué à Boeing, avec son KC-767, le contrat avait été ensuite confié, en mars 2008, aux contructeurs EADS et Northrop-Grumman, avec le KC-45, avant d’être une nouvelle fois dénoncé par le Government Accountability Office (GAO) pour un vice de procédure. L’enjeu est de fournir 179 appareils à l’US Air Force, pour un montant estimé à 35 milliards de dollars.

Les deux concurrents en lice et le Congrès ont désormais soixante jours pour faire part de leurs éventuelles remarques avant que la publication définitive du cahier des charges. Une fois le processus de sélection engagé, l’annonce du vainqueur de l’appel d’offres ne sera connu qu’à la mi-2010

Ainsi, le projet de cahier des charges a été publié dès le 25 septembre. A partir de là, Boeing et EADS-Northrop Grumman, ainsi que le Congrès, ont 60 jours pour faire part de leurs éventuelles observations avant l’établissement définitif du cahier des charges. Ensuite, le processus de sélection devrait prendre fin à la mi-2010, avec l’annonce du vainqueur. Les premiers avions-ravitailleurs devraient être livrés à partir de 2015.

Etant donné que l’US Air Force n’a plus de temps à perdre pour remplacer ses KC-135, dont une douzaine sont retirés du service chaque année en raison de leur vetusté, le Pentagone veut éviter de subir d’autres déconvenues en garantissant la transparence de la procédure. “Nous allons être très précis sur ce que les prétendants vont devoir faire pour l’emporter” a indiqué Ashton Carter, le responsable des achats d’armes pour l’armée américaine. “Lorsque le gagnant sera choisi, les raisons pour lesquelles il l’aura emporté sur l’offre concurrente seront transparentes”, a-t-il précisé.

Le projet de cahier de charges contient 370 spécifications techniques, contre 800 pour le précédent appel d’offres remporté par EADS et Northrop-Grumman l’an passé. Selon Louis Gallois, le président exécutif du groupe européen, de nouvelles exigences techniques porteraient sur l’avionique des appareils. Normalement, les questions de l’emploi aux Etats-Unis ne devraient pas interférer dans le choix des reponsables de l’US Air Force car, “officiellement”, seules les variables concernant le prix, l’efficacité et le coût de maintenance seront déterminantes.

Cependant, cette nouvelle procédure est mal partie. En effet, le vice-président de Northrop-Grumman, Paul Meyer, a accusé les autorités américaines d’avoir donné un avantage “particulièrement injuste” à Boeing en lui communiquant des données sur les prix du KC-45. “Northrop Grumman est grandement préoccupé par le fait que les informations sur ses prix lors d’un précédent appel d’offres aient été divulguées à son concurrent par le gouvernement” a-t-il déclaré, par voie de communiqué.
Affaire à suivre...!

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29 septembre 2009 2 29 /09 /septembre /2009 05:09

Hymne à Saint-Michel

hymne saint michel

Saint-Michel 29 Septembre
"Chef des armées célestes" et "Patron des Parachutistes"
Bonne fête et bonne santé à tous les Paras et à leurs familles!

 

Aujourd'hui, c'est jour de fête,
Tous les paras vont sauter
N'importe où sur la DZ,
Pour aller rire et chanter.

 

Saint Michel est de la fête,
Nous avons confiance en lui,
Il est là à notre tête,
Soyons tous épanouis.

 

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28 septembre 2009 1 28 /09 /septembre /2009 20:02
Iran: la menace du Shahab-3

L'Iran vient de procéder à deux tirs d'essai de missiles Shahab-3, dont la portée maximale est estimée à 2000 kilomètres. Si tel est le cas, quelles cibles pourrait atteindre un tel engin tiré à partir du (vaste) territoire iranien, sachant qu'il s'agit d'un missile installé sur un lanceur mobile ?

En Europe : un Shahab-3 tiré du nord-ouest de l'Iran "bat" la partie orientale des Balkans, c'est-à-dire des pays membres de l'Union européenne et/ou de l'Otan - alliés de la France. Sont à portée des villes comme Bucarest, Sofia, Athènes, Istanbul... Plus au nord, Kiev (Ukraine) est menacé, comme Moscou, en limite de portée.

Au Moyen-Orient : seraient sous le feu, l'ensemble du Proche-Orient arabe, en particulier Le Caire, en Egypte, Israel, la Turquie, toute la péninsule arabique.

En Afrique : un Shahab tiré de l'extrême-sud de l'Iran pourrait atteindre Djibouti...

En Asie centrale : toutes les Républiques ex-soviétiques d'Asie centrale, l'Afghanistan et l'extrême-ouest de la Chine.

En Asie du sud: le Pakistan et le nord-ouest de l'Inde, dont les villes de New-Dehli et de Bombay.

Conjuguée au programme nucléaire iranien, on comprend pourquoi cette affaire inquiète beaucoup de monde...


Il va falloir prendre très rapidement une grave décision !

L'Iran teste ses missiles en pleine polémique sur ses programmes nucléaires

 

 

Retransmission sur TV Channel du lancement le 28 septembre 2009 par l'Iran de missiles de longue portée
© 2009 AFP (HO PRESS TV)
L'Iran a achevé lundi ses exercices balistiques par des tirs de missiles capables d'atteindre Israël, suscitant l'inquiétude des capitales occidentales à trois jours de la reprise à Genève des négociations avec Téhéran sur ses programmes nucléaires.
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28 septembre 2009 1 28 /09 /septembre /2009 05:40

28/09/2009

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6 septembre 2009 7 06 /09 /septembre /2009 09:28
Gabon: des habitants quittent Port-Gentil après de nouvelles violences

 

 

Un véhicule utilisé comme barricade dans la ville de Port-Gentil, le 5 septembre 2009
© 2009 AFP
De nombreux habitants de Port-Gentil (ouest du Gabon) quittaient dimanche matin la ville, où un calme relatif était revenu après de nouvelles violences survenues dans la nuit malgré le couvre-feu, a constaté un journaliste de l'AFP.

De nombreux habitants de Port-Gentil (ouest du Gabon) quittaient dimanche matin la ville, où un calme relatif était revenu après de nouvelles violences survenues dans la nuit malgré le couvre-feu, a constaté un journaliste de l'AFP.

"Je préfère quitter Port-Gentil pour sécuriser ma famille", a expliqué un homme qui n'a pas voulu s'identifier, rencontré à un débarcadère du sud de la ville où plusieurs centaines de personnes se pressaient pour prendre des pirogues.

Située sur la presqu'île de Mandji, à une centaine de kilomètres de Libreville, Port-Gentil n'est accessible que par bateau ou avion, aucune route ne la reliant au reste du territoire gabonais. Les compagnies aériennes ont suspendu leurs vols vers la ville en raison des violences.

Le centre social et sportif Roger-Buttin de Port-Gentil (Gabon) appartenant à Total, mis à feu le 5 septembre 2009
© 2009 AFP
La société pétrolière Total a organisé un "repli temporaire" de ses salariés basés à Port Gentil, dans l'ouest du Gabon, a déclaré à l'AFP une porte-parole du groupe.

Selon plusieurs témoignages, l'exode a commencé depuis le 3 septembre, au premier jour des violences ayant suivi l'annonce de l'élection à la présidence d'Ali Bongo, fils du défunt président Omar Bongo Ondimba. Au moins deux personnes ont trouvé la mort dans ces violences.

"Nous partons pour éviter de vivre ce que nous avons vécu en 1990", lorsque la ville a été théâtre de graves émeutes, pillages, incendies de bâtiments publics et privés après la mort suspecte d'un opposant originaire de Port-Gentil, a expliqué Virginie Koumba, une mère de famille.

En 1990, "nous avons connu les violences, la faim, le manque d'eau et d'électricité", a dit Mme Koumba.

Le journaliste de l'AFP a vu plusieurs grosses pirogues à moteur, ayant chacune à bord des dizaines de personnes, quitter les embarcadères du Quai-Rivière et du port.

Certains habitants se plaignaient d'une augmentation du tarif du voyage, passé de 10.000 FCFA à 20.000 FCFA (15,25 à 30,50 euros).

Le président du gabon Ali Bongo (d) assiste au match de qualification pour le Mondial-2010 contre le cameroun, le 5 septembre 2005, à Libreville
© 2009 AFP (Wils Yanick Maniengui)
Juste avant que n'éclatent les nouvelles émeutes, M. Bongo avait déclaré qu'il souhaitait "absolument" que le calme revienne dans le pays.

Dimanche matin, le calme était revenu dans la ville, après des nouvelles violences pour la troisième nuit consécutive malgré le couvre-feu en vigueur de 20H00 à 06H00 (19H00-05H00 GMT).

Dans le centre-ville et certains quartiers périphériques, des barricades étaient toujours visibles. La circulation était très fluide et quelques résidents se déplaçaient à pied faute de taxis.

Des violences ont éclaté samedi soir pour la troisième nuit consécutive à Port-Gentil, après l'appel au calme par Ali Bongo, dont l'élection à la présidence contestée par ses rivaux a été saluée par le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi.

Juste avant que n'éclatent les nouvelles émeutes, M. Bongo avait déclaré qu'il souhaitait "absolument" que le calme revienne dans le pays.

"Il faut absolument que le calme revienne sur toute l'étendue du territoire", a déclaré M. Bongo dans un entretien samedi à Radio France internationale (RFI).

Placée sous couvre-feu après des violences post-électorales qui ont fait au moins deux morts depuis jeudi, Port-Gentil, est devenue à nouveau le théâtre d'émeutes, selon une source militaire.

Carte du Gabon
© 2009 AFP
La société pétrolière Total a organisé un "repli temporaire" de ses salariés basés à Port Gentil, dans l'ouest du Gabon, a déclaré à l'AFP une porte-parole du groupe.

"Nous sommes en train de disperser des pillards en utilisant des gaz lacrymogènes à Matanda", un quartier populaire situé au sud de Port-Gentil, a affirmé cette source à l'AFP en début de soirée.

D'autres pillards, selon la même source, ont été signalés peu après à Salsa, un quartier à l'est de la ville.

Ces groupes très mobiles ont installé des barricades sur les principales voies de Port-Gentil pour empêcher les véhicules des forces de l'ordre de circuler. Un nombre important de militaires s'est également déployé au carrefour du Château où avaient éclaté les violences de jeudi et vendredi, selon la même source.

Au moins deux personnes sont mortes depuis l'annonce jeudi de l'élection d'Ali Bongo à la présidence. L'AFP a pu voir le corps d'une victime et parler avec la famille d'une autre personne tuée.

La société pétrolière Total a organisé un "repli temporaire" de ses salariés basés à Port Gentil, dans l'ouest du Gabon, a déclaré à l'AFP une porte-parole du groupe.

Des supporteurs de l'équipe du Gabon dans les rues de Libreville surveillées par l'armée, le 5 septembre 2009
© 2009 AFP (Issouf Sanogo)
Des observateurs redoutaient de nouvelles violences au Gabon après la défaite à Libreville de l'équipe nationale de football (2-0) contre le Cameroun sous les yeux d'Ali Bongo. Mais la capitale gabonaise a été épargnée samedi soir par les violences et vers 20H00 GMT, le calme régnait sur les grands axes de la ville.

"Nous sommes un pays de droit et il y a donc des institutions qui sont là pour tous ceux qui ont des recours" à présenter, a dit M. Bongo, faisant référence sans les nommer à l'ex-ministre de l'Intérieur André Mba Obame (officiellement arrivé en deuxième position) et l'opposant historique Pierre Mamboundou (3e) qui s'affirment tous deux victorieux.

Le parti de l'opposant Pierre Mamboundou, candidat arrivé 3e à la présidentielle au Gabon, s'inquiète du sort de celui-ci. Durée: 00min54
© 2009 AFP

Les résultats de la présidentielle "sont faux", ont réaffirmé samedi à Libreville plusieurs candidats malheureux au scrutin, dont André Mba Obame.

"Nous savons que les résultats annoncés par le ministre de l'Intérieur sont faux", a également déclaré l'ancien Premier ministre Jean Eyéghé Ndong, qui s'était désisté en faveur de M. Mba Obame.

Le gouvernement gabonais a fait savoir qu'une nouvelle mission de "diplomatie préventive" au Gabon du Sénégalais Moustapha Niasse, émissaire de l'Union africaine (UA) "ne se justifie pas", affirmant qu'un calme progressif s'installait dans le pays.

L'UA avait indiqué vendredi qu'elle prévoyait "de dépêcher" M. Niasse à Libreville "dans la poursuite de ses démarches de diplomatie préventive", après une première mission effectuée du 24 au 29 août.

Président en exercice de l'UA, Mouammar Kadhafi, a été un des premiers à féliciter Ali Bongo, selon l'agence officielle Jana.

Des observateurs redoutaient de nouvelles violences au Gabon après la défaite à Libreville de l'équipe nationale de football (2-0) contre le Cameroun sous les yeux d'Ali Bongo. Mais la capitale gabonaise a été épargnée samedi soir par les violences et vers 20H00 GMT, le calme régnait sur les grands axes de la ville.

Le Bar Samuel Eto'o fils (du nom du joueur camerounais qui a signé un but et une passe décisive), un lieu de rendez-vous nocturne, était fermé.

"Des jeunes sont passés et voulaient casser. On a préféré fermer jusqu'à demain", a indiqué le propriétaire.


Sous l'ère Omar Bongo, le Gabon apparaissait comme un havre de paix dans une Afrique centrale secouée par les conflits. Mais ... Lire la suite l'article

l'ex-colonie française a tout de même connu de violentes émeutes. Début 1990, les Gabonais descendent dans la rue pour réclamer le multipartisme et des réformes démocratiques. Depuis 1967, le Gabon est dirigé par Omar Bongo, qui, avec le Parti démocratique gabonais, a instauré le monopartiste. Bongo nomme Premier ministre l'opposant Casimir Oyé Mba. Mais la révolte est relancée par la mort mystérieuse de l'opposant Joseph Rendjambe. Paris envoie la Légion rétablir l'ordre à Port-Gentil, fief de la compagnie pétrolière Total (anciennement Elf).

 

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