Israël craint l'oubli
de la menace iranienne
Marc Henry, Jérusalem
10/09/2008 | Mise à jour : 23:10 | .
L'intervention militaire russe en Géorgie complique les règles du jeu dans une partie de billard diplomatique à multiples bandes.
«L'expérience nous a appris que la communauté internationale ne peut traiter sérieusement qu'un problème à la fois, et actuellement toute l'attention est centrée sur la Géorgie», constate un diplomate israélien. Selon lui, l'Iran profite de cette situation pour gagner du temps et poursuivre l'enrichissement de l'uranium. L'intervention militaire russe en Géorgie a également compliqué les règles du jeu dans une partie de billard diplomatique à multiples bandes.
Un exemple : le ministre israélien de la Défense a donné mercredi comme instruction aux hommes d'affaires israéliens spécialisés dans les exportations d'armes de ne plus se rendre en Géorgie de crainte d'être repérés et photographiés par les services russes, prouvant la poursuite d'une coopération militaire entre Israël et Tbilissi. Moscou pourrait ainsi justifier la fourniture de systèmes de défense antimissile sophistiqués de type S-300 à des pays hostiles à l'État hébreu tels que la Syrie ou l'Iran.
Option militaire écartée
Sur le front iranien, la Russie peut aussi réduire l'impact des sanctions imposées par le Conseil de sécurité de l'ONU contre Téhéran en refusant de les appliquer ou de les durcir. Bref, les inconnues se multiplient. Pour la première fois des divergences sur la stratégie à adopter sont apparues publiquement.
Le président Shimon Pérès a écarté l'option militaire contre l'Iran en soulignant qu'un recours à la force ne résoudrait pas le problème et risquait de déclencher «une guerre dans la région». Selon lui, Israël doit faire preuve de patience et attendre «une solution dans le conflit en Géorgie qui devrait intervenir d'ici un mois ou deux», ce qui devrait permettre ensuite à la communauté internationale de «traiter à fond» le dossier iranien. Cette approche prudente permettrait d'éviter à l'État hébreu de se retrouver isolé.
Une analyse qui est toutefois loin de faire l'unanimité. Ehoud Olmert, le chef du gouvernement, et Ehoud Barak, le ministre de la Défense, plaident pour un durcissement des sanctions internationales en prenant bien soin de ne pas écarter le scénario d'une attaque aérienne israélienne contre les installations nucléaires iraniennes en cas d'échec de cette tactique.
L'opposition de droite menée par Benjamin Netanyahu a pour sa part tendance à se livrer à la surenchère et estime qu'Israël pourrait bien être «lâché» par la communauté internationale et contraint de frapper seul l'Iran comme cela avait été le cas en 1981 lors de la destruction par l'aviation israélienne d'une centrale nucléaire en Irak. À l'époque Shimon Pérès, chef de l'opposition de gauche, s'était opposé à cette opération !
Tout peut arriver au pocker... !
Russie : Sarkozy a failli quitter la table des discussions
S.L. (lefigaro.fr) avec AFP
09/09/2008 | Mise à jour : 07:55 | .
Nicolas Sarkozy et Dmitri Medvedev, lundi à Moscou. «On s'en va. Ce n'est pas négociable», aurait lancé le président français aux négociateurs russes, selon plusieurs sources, qui révèlent les dessous d'une discussion houleuse.
Voilà quatre heures que les délégations russes et européennes discutent à Moscou, lundi, de l'application de l'accord de paix en Géorgie signé en août, quand l'incident survient. Le président Medvedev s'est absenté, mais les négociateurs russes annoncent qu'ils souhaitent supprimer une partie de l'accord qui stipule que leurs forces doivent se retirer sur «leurs positions antérieures au début des hostilités».
Coup de sang : de Nicolas Sarkozy. Selon plusieurs sources, le chef de l'Etat se lève et dit «on s'en va. Ce n'est pas négociable, nous ne pouvons pas accepter l'invasion d'un pays indépendant». Et d'ajouter : «les retrait des forces russes sur leurs positions du 7 août, c'est notre ligne rouge».
La délégation russe retourne alors chercher Dmitri Medvedev, qui «appelle au calme». La discussion peut reprendre. Et la délégation européenne annoncer à la fin de la nuit qu'elle a obtenu des Russes l'engagement d'un retrait de leurs troupes de Géorgie d'ici un mois. Elles resteront en revanche stationnées dans les provinces autonomistes géorgiennes d'Ossétie du Sud et d'Abkhazie.
L'UE prête à «tirer toutes les conséquences»
Nicolas Sarkozy et la délégation européenne, conduite par le président de la Commission Jose Manuel Barroso, sont partis de Moscou dans la nuit pour la capitale de la Géorgie, Tbilissi. Ils y ont réitéré leur soutien au président Saakachvili. «La Géorgie peut compter sur la solidarité et l'engagement déterminé de l'Union européenne dans ces heures difficiles.
«L'Union européenne et ses 27 Etats membres, ses institutions, parlent et agissent d'une façon ferme, unie», a assuré Jose Manuel Barroso, précisant que 200 observateurs de l'UE seraient déployés en Géorgie d'ici au 1er octobre, «dans le cadre des mandats de l'OSCE et de la Monug (la Mission des Nations unies en Géorgie, ndlr)».
Et Nicolas Sarkozy de prévenir : «Le 15 octobre, il ne doit pas y avoir un seul soldat russe qui soit sur des positions qui n'étaient pas celles où (les troupes) se trouvaient avant le 7 août. Soit c'est fait et dans ce cas là chacun a respecté sa parole. Soit ce n'est pas fait et alors cinq jours plus tard, l'Europe en tirera les conséquences». Autre promesse, celle d'une «conférence des donateurs» pour aider la Géorgie, qui devrait se tenir «en octobre», sous l'égide notamment du FMI et de la Banque Mondiale.
De son côté, le président Saakachvili a signé une lettre dans laquelle il réitère «son engagement à respecter l'accord» du mois d'août qui exclut le recours à la force, condition posée par Moscou par un retrait de ses troupes du territoire géorgien.
La Russie gagne du temps et nous fait une partie de pocker menteur, et n'a surtout pas envie de retirer ses troupes avant longtemps ! En face l'UE est un tigre de papier et les américain et l'Otan empêtrés dans les conflits en cours !
Une enquête publiée par le «New York Times» tend à prouver que des chars russes sont entrés en Ossétie avant le début du conflit.
«Écoutez-moi, Gassiev, l'armement est-il entré ?» «L'armement et les hommes». «Quand sont-ils entrés ?» «Quand je vous ai appelé la première fois, ils étaient déjà sortis du tunnel, il y a environ vingt minutes.» «Il y avait beaucoup d'armement ?» «Et bien, des chars, des véhicules blindés et ces choses-là…»
Selon des enregistrements transmis au New York Times, puis au Figaro, par Tbilissi, ce dialogue est issu d'une conversation téléphonique que le renseignement militaire géorgien dit avoir interceptée entre gardes-frontières ossètes le 7 août 2008, à 3 h 52 du matin, en ce jour qui vit le conflit osséto-géorgien tourner à la confrontation militaire entre la Géorgie et la Russie. Les responsables politiques à Tbilissi affirment qu'il s'agit de l'extrait d'un dialogue entre un officier basé au tunnel de Roki, à la frontière avec la Russie, et son supérieur à l'état-major des gardes-frontières à Tskhinvali.
Dans la bataille acharnée qui oppose la Géorgie à la Russie sur la question clé de la responsabilité du déclenchement du conflit, la publication de ces conversations vise à désigner Moscou comme le véritable responsable de la guerre, et à renverser l'opinion communément admise selon laquelle c'est la décision irréfléchie et irresponsable du président Saakachvili qui a mis le feu aux poudres. Dans le «script» de la guerre officialisé par les Russes, on a une attaque géorgienne, suivie d'une intervention russe nécessaire, mais jugée «disproportionnée» par les Occidentaux. Dans le script suggéré par les enregistrements, c'est l'entrée des Russes qui suscite la réaction, stupide ? désespérée ? de Tbilissi.
Le président géorgien a en effet donné l'ordre à ses troupes d'aller au combat à Tskhinvali, à 23 h 30, le 7 août au soir, dans le but, n'a-t-il cessé d'affirmer, de faire cesser les bombardements ossètes sur plusieurs villages géorgiens. Le 8 août, il déclarait qu'il avait pris en compte dans sa décision des informations de ses services de renseignement mentionnant le passage d'une colonne militaire dans le tunnel de Roki dès le 7 août. La transmission de cet enregistrement dont le New York Times juge la véracité «crédible», vise à lui donner raison, ainsi que quatre autres conversations dont Le Figaro a eu connaissance.
Rotation normale des troupes
Le New York Times, qui publiait mardi dans ses colonnes un article sur ce sujet très controversé, dit avoir mené une enquête très approfondie et avoir eu accès aux enregistrements, à l'heure des appels et à leurs numéros, auprès de la compagnie téléphonique MAGTI sur les ondes de laquelle ils ont eu lieu. Le quotidien américain explique avoir interrogé de nombreuses sources au sein de la communauté du renseignement et de l'appareil politique à Washington pour obtenir leur avis sur la véracité de ces enregistrements. «Au minimum, ces conversations interceptées, que plusieurs hauts responsables américains décrivent comme crédibles mais pas incontestables, suggèrent que des mouvements militaires russes ont eu lieu plus tôt que les Russes ne l'avaient reconnu jusqu'ici, qu'il s'agisse de mouvements de routine ou de mouvements hostiles», écrit le New York Times, qui souligne la difficulté «de pénétrer les brouillards épais de la guerre.»
Le Kremlin n'a pas contesté l'existence de ces conversations. Dans une interview au New York Times, des responsables militaires russes soulignent en effet que les mouvements de troupes vers l'enclave avant le début du conflit faisaient partie de la rotation normale des forces de maintien de la paix basées sur place. «Dans la mesure où nous avons sur place un bataillon, il a besoin d'essence, de produits. Naturellement, vous avez des mouvements de troupes», a expliqué le général Nikolaï Ouvarov, porte-parole pour le ministère de la Défense pendant la guerre du mois d'août.
À Tbilissi, les responsables s'inscrivent en faux contre ces affirmations. Le porte-parole du ministère de la Défense, Shota Utiashvili, souligne qu'«en accord avec les missions de paix», les rotations ne s'effectuent «que de jour, pas à trois heures du matin», qu'elles doivent être dûment annoncées aux autorités et aux autres forces de maintien de la paix, et que la précédente rotation ayant eu lieu en mai juin, la suivante «devait avoir lieu» en décembre. «Ces enregistrements montrent que cette guerre ne peut se résumer au caractère d'un président Saakachvili au sang chaud, nous sommes face à un monde beaucoup plus complexe», affirmait mardi une source géorgienne.
Vous lirez et comprendrez pourquoi dans l'article géostratégique de Justin Raimondo ci-dessous !
Une raison de plus pour ne pas rejoindre l'OTAN par JDD.
A méditer
La surprise de Septembre (il faut s’y préparer)
par Justin Raimondo
on Antiwar.com, 3 septembre 2008
http://www.antiwar.com/justin/?articleid=13401
traduit de l’anglais par Marcel Charbonnier
Tandis que la bande des journaleux se perdent en conjectures quant à la signification et aux conséquences de l’ascension de Sarah Palin, de mairesse d’un trou perdu à future éventuelle vice-présidente des Etats-Unis – et quand à la question de savoir si la vie privée de sa fifille est un gibier autorisé pour tous les médias à l’exception du National Enquirer – ceux parmi nous dont le boulot est de monter la garde sur les remparts et de donner les véritables infos se demande quand – et non pas : si – le Parti de la Guerre va sortir un lapin de son proverbial chapeau. Depuis des mois, je lance des avertissements, sur ce site, sur une attaque américaine imminente contre l’Iran, et voici qu’aujourd’hui, je pense que les Hollandais ont raison de confirmer mon diagnostic. Leur service de renseignement, a indiqué la presse, se serait retiré d’une opération clandestine à l’intérieur du territoire iranien au motif qu’une frappe américaine est juste au coin de la rue – c’est une « question de semaines », a écrit De Telegraaf, un quotidien batave.
Selon cet article, les Hollandais avaient infiltré le projet d’armement allégué des Iraniens, et ils étaient fermement installés dans la place lorsqu’ils ont eu vent que les Américains s’apprêtaient à lancer une attaque par missiles contre des installations nucléaires iraniennes. Prudemment, ils ont alors décidé de renoncer à leur opération, et ils se sont retirés.
Vous vous en souvenez sans doute : cela fait des mois que les Israéliens menacent de frapper l’Iran de leur propre chef : ce qui a changé, c’est le fait que maintenant, apparemment, les Etats-Unis ont cédé devant ce qui n’est qu’un cas de chantage éhonté, et qu’ils ont accepter de faire le boulot à leur place.
Nous n’avons pas beaucoup entendu parler de l’Iran, ces jours derniers, tout du moins, en comparaison des titres menaçants d’il y a quelques mois, où les rumeurs de guerre tournoyaient, rapides et véhémentes. La « menace » russe semble avoir supplanté la « menace » iranienne, dans la parodie de choix opéré par le Parti de la Guerre. Ce que nous ignorons encore, toutefois, c’est si ces deux points focaux de tension sont intimement reliés entre eux.
D’après un article du vétéran correspondant du Washington Times Arnaud de Borchgrave, l’intime coopération des Israéliens avec l’armée géorgienne dans la mise au point du blitz contre l’Ossétie du Sud déclenché par le président Saakashvili avait eu pour origine une promesse des Géorgiens de permettre aux Israéliens d’utiliser les terrains d’aviation de la Géorgie afin de concocter leur frappe contre l’Iran.
Le principal problème auquel Tel Aviv était confronté, pour rendre ses menaces contre l’Iran ne serait-ce que crédibles, était la distance à couvrir pour les avions de combat israéliens, qui auraient eu une grande difficulté à parvenir sur leurs cibles et à en revenir sans se réapprovisionner en carburant. Grâce à l’accès aux aéroports de l’ « Israël du Caucase », comme Borchgrave appelle la Géorgie – en citant Saakashvili – la probabilité d’une attaque israélienne entra dans le monde des possibilités réalistes. De Borchgrave affirme :
« Aux termes d’un accord secret conclu entre Israël et la Géorgie, deux aérodromes du Sud de la Géorgie ont été désignés pour le décollage de bombardiers israéliens, dans l’éventualité d’attaques préemptives (israéliennes) contre des installations nucléaires iraniennes. Cela aurait la vertu de réduire considérablement la distance que les bombardiers israéliens auraient eu à couvrir avant de pouvoir frapper leur cible en Iran. Ajoutons que, pour atteindre l’espace aérien géorgien, l’armée de l’air israélienne survolerait la Turquie.
« L’attaque contre l’Ossétie du Sud ordonnée par Saakashvili dans la nuit du 7 août a donné aux Russes un prétexte qui leur a permis d’ordonner aux Forces Spéciales (russes) d’investir ces installations israéliennes, dans lesquelles un certain nombre de drones israéliennes auraient été saisis. »
Des rapports faisant état d’un nombre indéterminé de « conseillers » israéliens en Géorgie (allant de cent à mille) ne dit rien de bon, en ce qui concerne la situation sur le terrain. Les Israéliens étant d’ores et déjà installés dans ce pays, c’est toute la logistique d’une telle attaque par le revers qui serait grandement simplifiée. Les pilotes israéliens n’auraient plus qu’à survoler l’Azerbaïdjan, et ils se retrouveraient dans l’espace aérien iranien – avec Téhéran sous leur feu.
Confrontés à ce fait accompli – si l’on doit en croire les Hollandais – les Américains semblent avoir capitulé. Si tel est effectivement le cas, il ne nous reste plus beaucoup de temps. Bien que de Borchgrave écrive que « le fait que l’aviation israélienne puisse toujours compter sur ces bases aériennes [en Géorgie, ndt] pour lancer des raids de bombardement contre les installations nucléaires iraniennes est désormais [après l’intervention défensive russe, ndt] remis en doute », je ne vois pas, personnellement, pour quelle raison la défaite des Géorgiens dans la guerre de Saakashivili contre les Ossètes devrait nécessairement signifier que le projet [israélien, ndt] de frapper l’Iran via la Géorgie aurait été ajourné. De fait, à la lecture du compte-rendu sidérant que fait de Borchgrave de l’ampleur de la collaboration Tel Aviv-Tbilissi, on ne peut trouver des raisons supplémentaires, pour tous ceux que cette question préoccupent, de continuer à se faire des cheveux blancs :
« Saakashvili était convaincu qu’en envoyant 2 000 de ses soldats en Irak (lesquels soldats furent immédiatement rapatriés par la voie des airs par les Etats-Unis après que la Russie ait lancé une contre-attaque massive contre la Géorgie), il serait récompensé de sa loyauté. Il ne pouvait imaginer que le président Bush, un ami personnel, l’aurait laissé dans la merde. La Géorgie, selon la vision que Saakashvili avait de son pays, était l’ « Israël du Caucase ».
Saakashvili, un homme brouillon et imbu de lui-même, a désormais encore plus de raisons de passer derrière le dos de Tonton Sam et de donner aux Israéliens une position de tir imprenable sur Téhéran. Avec cette épée de Damoclès suspendue au-dessus de la tête des Américains, les arguments en faveur d’une frappe des Etats-Unis bien plus limitée n’en deviennent que par trop évidents.
En définitive, si les Israéliens passaient à l’attaque, c’est la totalité du monde musulman qui se rangerait, uni, derrière les Iraniens. Si, d’un autre côté, les Etats-Unis faisaient le sale boulot d’Israël, Tel Aviv s’agitant dans l’ombre, cela serait vraisemblablement bien moins provocateur, et cela pourrait même générer un soutien implicite chez les dirigeants sunnites des alliés arabes de l’Amérique. C’est ce qui va se passer, quoi qu’il en soit, selon ce raisonnement, aussi, nous pourrions tout aussi bien faire le boulot directement, plutôt que de le sous-traiter aux Israéliens, qui ont menacé – via des commentateurs « indépendants » comme l’historien et super-faucon israélien Benny Morris – d’utiliser des armes nucléaires contre des villes iraniennes.
En termes de politique intérieure américaine, la route de la guerre contre Téhéran avait été pavée depuis bien longtemps : les deux principaux partis et leurs candidats à la présidence ont donné au Parti de la Guerre le feu vert pour frapper Téhéran – explicitement pour McCain, tacitement, dans le cas d’Obama – mais non moins fermement l’un que l’autre.
Le décor est planté, les répétitions sont terminées, et les acteurs connaissent leur texte : tandis que le rideau se lève sur l’Acte I de la tragédie « La Troisième Guerre Mondiale », respirez un bon coup, et priez tous les dieux que vous voudrez que ce drame mortel sera avorté.
Justin Raimondo
Moscou fournit l’Iran
en combustible nucléaire
La centrale iranienne de Bouchehr, démarrée en 1979, est toujours en chantier. Les livraisons russes devraient permettre une entrée en fonction dès 2008. Crédits photo : AFP