Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
21 décembre 2008 7 21 /12 /décembre /2008 12:32
José Bové tête de liste des Verts à Toulouse pour les européennes de juin 2009

Bov1POLITIQUE. Les Verts d'Aquitaine, Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon auront l'Attila des OGM, altermondialiste combattant de la malbouffe, José Bové en personne comme candidat dans le région Sud-Ouest pour les élections européennes du 7 juin 2009.

Les militants écologistes disent s'en réjouir. Cette candidature de l'Homme du Larzac dans cette eurorégion Sud-ouest est pour eux «comme une évidence pour succéder à l'eurodéputé Gérard Onesta». Lequel n'est pas candidat à sa succession.

Ledit Gérard Onesta était pourtant vice-président du parlement européen et ne manquait jamais de se présenter comme tel. Il avait même renoncé à être troisième de liste du candidat Pierre Cohen à la mairie de Toulouse en mars pour cause de cumul des mandats.

Les Verts glissent sur le sujet et indiquent qu'il existe entre les deux hommes «un long compagnonnage» et que Gérard Onesta sera lui même, assurent-ils,  «très présent et un atout précieux» pour Bové dans cette future campagne.

La tête est désignée, mais la liste elle-même est encore à établir. le processus interne de consultation des adhérents du parti écologiste se déroule jusqu'au 5 janvier. Ce sera ensuite au Conseil National du 17 janvier d'investir les candidats.

GLv.14.jpg


Rien que cela, le fouteur de troubles, le roi de la désobéissance civique, au lieu d'être en taule ou à garder ses chèvres, va être tête de liste dans notre région, merci Dany le rouge !
Le moustachu cherche les palais européens maintenant, il ne se contente plus du beurre, ni du prix du beurre, ni de la crémière, il fait dans le "bourgeois écolo-bobo" ! C'est vrais que les verts, c'est comme les pastèques, vert autour et rouge dedans !
Cette campagne s'annonce intéressante, j'espère que les agriculteurs auront de la mémoire et quelques choses entre les jambes pour donner de l'élan au moustachu !
Partager cet article
Repost0
19 décembre 2008 5 19 /12 /décembre /2008 16:29

19/12/2008

Opex : six mois en Afghanistan, quatre mois ailleurs

Le chef d'état-major de l'armée de terre n'a pas l'intention d'allonger la durée des séjours en opérations extérieures, à l'exception de l'Afghanistan où elle vient de passer de quatre à six mois.

"Ce ne sera qu'en Afghanistan" a assuré le général Elrick Irastorza, devant les personnels du 1er régiment de spahis à Valence, où il s'est rendu jeudi. Un temps évoquée, l'hypothèse d'un allongement des séjours en Guyane, est donc exclue.

Pour justifier l'allongement des séjours afghans, le Cemat a expliqué que "le temps épargnera le sang"."Les périodes de relève sont des périodes de vulnérabilité, sur ce théâtre compliqué et de plus en plus exigeant".

Au retour de ces six mois en Afghanistan, l'armée de terre s'engage à assurer douze mois sans Opex (sauf crise majeure, bien entendu). Cette année permettra aux militaires de prendre leurs permissions, de retrouver une vie familiale, de se former et de se reconditionner. Il est toutefois possible que les mêmes unités puissent ensuite repartir pour six mois - ce qui ferait quand même un an (2 X 6 mois) sur le terrain en l'espace de deux ans.

La réduction du nombre des effectifs, demande une gestion très serrée de l'emploi des personnels en OPEX ! Comme pour les matériels, nous sommes très justes en opérationnels, budget d'abord...! Cela va se compliquer, si nous devions envoyer une brigade !

29/12/2008

L'ordre du jour du Cema : "votre grandeur est d'exposer votre vie"

http://secretdefense.blogs.liberation.fr/.shared/image.html?/photos/uncategorized/2008/12/29/cema.jpg

 



Partager cet article
Repost0
19 décembre 2008 5 19 /12 /décembre /2008 09:16

18/12/2008

Une brigade française en Afghanistan : non, mais...

Les réactions ne se sont pas faites attendre  à la suite de l'annonce, ce matin sur ce blog, du projet de brigade française en Afghanistan, qui nécessitera l'envoi de renforts sur ce théâtre.

Le général Christian Baptiste, porte-parole adjoint du ministère de la Défense, est un homme qui pèse tous ces mots. Voilà ce qu'il a dit ce matin, interrogé par l'AFP ; "A ce jour, l'envoi de troupes supplémentaires n'est pas d'actualité. (...) Nous sommes responsables de la sécurité de la région capitale (Kaboul) et le transfert aux forces afghanes va se faire au cours du premier trimestre de 2009. On réfléchit à l'utilisation des troupes à la suite de ce transfert", a-t-il dit.

Le capitaine de vaisseau Christophe Prazuck, porte-parole de l'état-major, a indiqué au Point.fr que "nous étudions diverses possibilités de réorganisation pour l'été 2009, quand la sécurité de la région de Kaboul passera complètement aux mains de l'armée afghane. Très en amont, nous réfléchissons, à la manière de redéployer le dispositif, à effectifs constants."

Plus politique, le ministre de la Défense Hervé Morin a indiqué la France n'envisage "aucun plan d'accroissement des effectifs en Afghanistan". Ni le président Nicolas Sarkozy ni lui même n'ont "donné à l'état-major la consigne de travailler sur un plan de renforcement des effectifs en Afghanistan", a-t-il ajouté. La veille, avant que l'article ne soit publié sur ce blog, le même ministre expliquait sur RTL que «pour l'instant, nous n'avons pas l'intention d'envoyer des hommes supplémentaires (...) Mais une partie de notre propre sécurité se joue en Afghanistan. On ne peut pas laisser ce pays revenir dans les mains des Talibans.»

Résumons : les autorités militaires confirment que le dispostif sera bien réorganisé à l'été comme nous l'indiquions et ne démentent même pas la constitution d'une brigade française sur le théâtre afghan. Le seul point de désaccord porte sur l'envoi de renforts. C'est un sujet politique très délicat, autant sur le plan intérieur - l'opinion est réservée et la gauche hostile - que dans les discussions avec nos alliés. Voici ce qu'écit la Lettre A d'informations confidentielles : "Le ministre Hervé Morin l'a assuré à la Lettre A : il n'est pas question que la France augmente son contingent en Afghanistan en 2009. Mais les autorités françaises, à commencer par le président de la République, pourront elles tenir longtemps cette position ? Car l'une des premieères demandes (si ce n'est la première) que sera adressée à Paris par Barack Obama portera justement sur une augmentation de la participation française. Des notes ont déjà été rédigées en ce sens au Quai d'Orsay".

L'annonce ne peut être faite que par le président de la République lui-même, au moment où il le jugera opportun. D'ici là, ce ne seront que démentis plus ou moins prudents. Nous nous retrouvons exactement dans la même situation que l'an dernier à la même époque, lorsque les responsables politiques et militaires ne voulaient pas reconnaitre que la France préparait l'envoi de renforts... avant que le président de la République ne l'annonce à l'occasion du sommet de Bucarest, en avril 2008. Deux mois auparavant,  voilà ce que nous écrivions : "Sauf coup de théâtre, la question n'est plus de savoir si, mais quand la France annoncera l'envoi de renfort en Afghanistan". C'est un "secret de polichinelle" juge  un bon connaisseur de ce dossier. En clair, le président Sarkozy va-t-il renoncer à son projet stratégique de retour aux premières loges de l'Otan, tout cela pour éviter d'envoyer un ou deux bataillons dans l'Est afghan ?

Ne soyons pas naïfs : nous ne vivons pas dans un pays où l'envoi de soldats à la guerre se ferait en confirmant des informations données par un journaliste. Il faut plus de solennité à cela, et c'est sans doute tant mieux.

Lire en complèment l'excellente analyse de Nicolas Gros-Verheyde sur son blog consacré aux affaires de défense, vues de Bruxelles.

Je vous conseille de cliquer ci dessus, tous les avis convergent... ! Ce sera la mauvaise farce de 2009 que nous réserve notre Président Empereur !

JDD
Partager cet article
Repost0
18 décembre 2008 4 18 /12 /décembre /2008 09:14

18/12/2008 Secret défense (JD Merchet)

Exclusif: la France envisage d'envoyer une brigade en Afghanistan

Selon nos informations, le ministère de la Défense et l'état-major des armées préparent l'envoi de nouveaux renforts en Afghanistan. Ils devraient permettre de former une brigade à trois (voire quatre) bataillons interarmes. Cela se traduira par l'arrivée de contingents supplémentaires, dont les effectifs exacts ne sont pas encore connus.

Très demandeurs, les Américains parlent déjà de la "French Brigade" qui devrait s'installer dans l'est de l'Afghanistan, à partir de la vallée de la Kapissa - où des renforts sont déjà arrivés à l'été 2008. Cette brigade serait commandée par un officier général et se verrait attribuer un secteur plus large que celui confié aujourd'hui aux militaires français.

Ces renforts se traduiront vraisemblablement par l'arrivée de plusieurs centaines d'hommes supplémentaires en Afghanistan, afin de participer au "surge" souhaité par le nouveau président américain Barack Obama. Ce "surge", expérimenté avec succès en Irak, vise à renforcer les moyens militaires tout en négociant avec des forces locales.

Cette French brigade devrait permettre de mettre un terme à l'éparpillement actuel des militaires français sur le territoire afghan. "Un vrai mille-feuilles, hérité des phases successives de notre engagement" indique un proche du dossier. Les Français sont actuellement dans la RCC (Regional Command Capitale) dont ils assurent le commandement, d'autres sont dans l'Est sous commandement américain, d'autres dans les OMLT (conseillers militaires de l'armée nationale afghane) y compris dans le Sud, d'autres sur la base aérienne de Kandahar et de Bagram, d'autres enfin instruisent l'Armée afghane. L'idée force consiste à regrouper l'ensemble de ces moyens - ou la majeure partie d'entre eux - dans un ensemble cohérent, à la fois sur le plan géographique et sur celui du commandement.

La création de cette brigade doit correspondre au transfert de la sécurité de la capitale Kaboul et de sa région aux seules forces afghanes. Les contigents français seront ainsi rendus disponibles pour d'autres secteurs. Le sort du secteur de Surobi ("afghaniser' ou en secteur français?) n'est pas tranché.

Environ 3000 militaires français sont actuellement présents en Afghanistan, où ils représentent 5% de l'effort militaire occidental. A l'heure où la France entend réintégrer complètement l'Otan,lors du sommet de Kehl, début avril 2009, il s'agit de peser plus au sein de l'Alliance. A titre de comparaison, les Britanniques, qui fournissent déjà 16% de l'effort militaire, viennent d'annoncer l'envoi d'environ 2000 hommes supplémentaires. Obama... Si Paris veut jouer un rôle de premier plan au sein de l'Otan, difficile de se faire autant distancer par Londres sur le seul terrain qui compte pour Obama !

  • La France envisagerait de renforcer ses troupes en Afghanistan
    Bastien Hugues (lefigaro.fr)
    .
    Crédit photo : AFP
    Crédit photo : AFP

    Selon liberation.fr, le ministère de la Défense préparerait l'envoi de nouveaux contingents, dont les effectifs ne sont pas encore connus.

    Non seulement le ministère de la Défense dit écarter un retrait des troupes françaises d'Afghanistan, mais il préparerait également l'envoi de nouveaux contingents, «vraisemblablement» à hauteur de «plusieurs centaines d'hommes supplémentaires», selon site internet de Libération. Le blog Secret Défense croit en effet savoir que des renforts devraient être envoyés prochainement dans l'est du pays pour «permettre de former une brigade à trois (voire quatre) bataillons interarmes».


17/12/2008

Canjuers, première étape vers l'Afghanistan

Selon nos informations, l'armée de terre envisage de créer un "centre de préparation à l'Afghanistan" dans le camp de Canjuers (Var) qui pourrait voir le jour dès l'été 2009.

Par ailleurs, le 1er RHP devrait relever le 4ème Chasseurs en Afghanistan et ses personnels devront à leur tour être formés sur AMX-10RC.


Alors que tout le monde est préocupé que par les fêtes de fin d'années, ce qui se prépare est très grave !
Partager cet article
Repost0
13 décembre 2008 6 13 /12 /décembre /2008 15:04
  • Paris et Londres confrontés
    au dilemme afghan
    .
    En visite surprise à Kandahar jeudi, Robert Gates a promis d'envoyer deux brigades supplémentaires avant l'été. En tout, 20 000 hommes pourraient venir en renfort en Afghanistan d'ici à un an et demi.
    En visite surprise à Kandahar jeudi, Robert Gates a promis d'envoyer deux brigades supplémentaires avant l'été. En tout, 20 000 hommes pourraient venir en renfort en Afghanistan d'ici à un an et demi. Crédits photo : AP

    La Grande-Bretagne et la France vont devoir répondre aux demandes que ne va pas manquer de leur adresser la nouvelle Administration Obama, de renforts militaires en Afghanistan.

    Fini le romantisme, place aux affaires sérieuses. Après avoir acclamé Obama, les capitales européennes vont devoir payer le prix du soutien qu'elles ont apporté au candidat démocrate américain. Parmi les efforts qui seront demandés par le nouveau président à ses enthousiastes alliés européens, le renforcement militaire en Afghanistan figure en tête de liste. Après avoir longtemps pratiqué la politique de l'autruche, les Européens sont aujourd'hui face à un dilemme.

    La question est presque mathématique. Il y a aujourd'hui 65 000 soldats étrangers en Afghanistan, dont 31 000 Américains, contre 150 000 en Irak. Face à la dégradation de la situation, et afin d'assurer la sécurité dans le pays pour que les élections, prévues l'an prochain, se passent dans de bonnes conditions, l'Administration américaine a revu sa stratégie et décidé d'appliquer à l'Afghanistan la recette du général Petraeus en Irak. Basé sur une augmentation des troupes et un retournement des insurgés sunnites, le «surge» (sursaut) a permis d'y diminuer les violences de 80 %.

     

    Les promesses de Gates

     

    En visite surprise à Kandahar jeudi, le secrétaire américain à la Défense Robert Gates a promis d'envoyer deux brigades supplémentaires - 7 000 à 8 000 hommes - avant l'été. En tout, 20 000 hommes pourraient venir en renfort en Afghanistan d'ici à un an et demi. Mais c'est encore insuffisant pour espérer contrôler un territoire plus grand, plus peuplé et surtout plus accidenté que l'Irak.

    La police afghane étant faible et corrompue et la jeune armée nationale, l'ANA, pas encore au niveau, Washington compte donc sur ses alliés occidentaux pour fournir le reste et envoyer, notamment, des troupes de combat dans les provinces difficiles, au sud et au sud-est du pays. Ce ne peut être des Allemands, auxquels des règles d'engagement très restrictives interdisent quasiment d'ouvrir le feu. Ni les autres forces européennes, plutôt tentées par un repli ou insuffisamment aguerries au combat. Restent les deux principales armées du Vieux Continent, la britannique et la française.

    Londres a confirmé mercredi son intention d'amorcer le retrait de ses forces armées d'Irak en mars. Les Britanniques qui, avec près de 8 000 hommes, sont le deuxième contributeur de troupes en Afghanistan, envisagent de transférer 1 000 à 2 000 hommes du théâtre irakien au terrain afghan. Mais les troupes qui ont servi dans le Sud irakien sont fatiguées, l'armée britannique est à flux tendu et Londres estime que sa contribution est «disproportionnée» par rapport à l'effort des autres pays de l'Otan.

    La pression exercée sur Londres tombe par ailleurs fort mal : selon un sondage réalisé pour la BBC, les deux tiers des Britanniques sont favorables à un départ d'Afghanistan…

    La même pression est exercée, en coulisse, sur le gouvernement français qui, depuis l'arrivée de Nicolas Sarkozy à l'Élysée, s'est réconcilié avec Washington. Les Américains gardent un très bon souvenir de leur coopération avec les forces spéciales françaises, qui ont combattu à leurs côtés, à Spin Boldak, de 2003 à 2007, dans l'est de l'Afghanistan. Un si bon souvenir qu'ils aimeraient bien les voir revenir…

     

    Rumeurs insistantes ! A nouveau les Forces spéciales du COS en Afganistan ?

     

    La question s'était déjà posée en avril 2008 à Bucarest au sommet de l'OTAN, lorsque Nicolas Sarkozy avait décidé d'envoyer un bataillon supplémentaire à l'est de l'Afghanistan, dans la Kapisa, une région dure. À l'époque, le chef d'état-major, Jean-Louis Georgelin, n'était pas favorable au renvoi des forces spéciales, qu'il fallait, selon lui, conserver pour des «opérations spéciales» et ne pas affecter à des «actions d'infanterie» en Afghanistan. Le président lui avait donné raison.

    Mais depuis plusieurs semaines, les rumeurs d'un prochain départ de 200 hommes des forces spéciales se font de plus en plus insistantes à Paris. Une telle décision risquerait de provoquer quelques grincements de dents en France, où le traumatisme de l'embuscade d'Ouzbin, dans laquelle huit soldats français ont trouvé la mort le 18 août, n'est pas entièrement effacé. L'opposition a marqué son refus d'un renforcement du dispositif militaire français. Quant à la population française, elle comprend d'autant moins l'implication de l'armée en Afghanistan que le pouvoir ne lui a pas expliqué que la mission de maintien de la paix s'était transformée en opération de guerre. Même si le gouvernement est convaincu qu'en Afghanistan la solution n'est pas militaire mais politique, il sera difficile à la France, qui fournit 5 % du potentiel militaire, contre 16 % pour les Britanniques, de se soustraire aux demandes américaines…


    http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/2008/12/afghanistan-une.html#more
Partager cet article
Repost0
12 décembre 2008 5 12 /12 /décembre /2008 18:15
Je n'arrive pas à publier mes sources !
Il semble que les américains qui envoient des renforts et nous prêtent du matériel, nous aient demandé le retour du COS en Afghanistan !
Désolé mon article s'éfface automatiquement ...!
Partager cet article
Repost0
12 décembre 2008 5 12 /12 /décembre /2008 03:39
A400M : "Au moins deux ans de retard..."

Air_a400m_desert_landing_lg L'armée de l'air a de "grosses inquiétudes" quant au programme d'avion de transport européen Airbus A400M. Attendu pour fin 2009, il devrait arriver dans les forces avec "au moins deux ans de retard", c'est-à-dire pas avant 2012. Si tout va bien. Or, tout ne va pas bien. L'avion n'a toujours pas effectué son premier vol et il rencontre des difficultés de moteurs et de système de mission (informatique). Ce qui devait être LE grand programme européen d'armement est en train de virer doucement au fiasco.

Ce retard pénalise l'armée de l'air, dont la flotte d'appareils de transport est à bout de souffle. Elle aligne aujourd'hui 51 Transall C160 et 14 Hercules C130 , soit 65 appareils, mais, du fait d'un taux d'indisponibilité de l'ordre de 50%, elle n'a qu'entre 25 et 40 avions disponibles en permanence. C'est très peu. Pas assez, en tout cas, pour remplir son contrat opérationnel en matière de transport de fret, même si elle conserve la capacité de projeter les hommes. L'entraînement des équipages commence à se ressentir du manque d'avions. Quant aux parachutistes de l'armée de terre, qui ont besoin d'avions pour leur entraînement, l'armée de l'air ne leur assure que six sauts par an, alors que dix seraient nécessaires.

Il est surprenant, dans ces conditions, de voir le ministre de la Défense prendre fait et cause pour l'industriel incapable de livrer les nouveaux avions. Devant le Parlement européen, Hervé Morin a expliqué, le 2 décembre, que "nous serions prêts éventuellement à ne pas exiger d'EADS une partie des pénalités financières prévues dans le contrat"  tout en "regardant avec EADS quelles spécifications nous pourrions réduire pour simplifier le programme"... Le ministre estime en effet que "les Etats majors des différents pays n'ont pas été raisonnables" !

Des propos qui étonnent dans l'armée de l'air, où l'on a du mal à souscrire à cette analyse. "Nous ne voulons pas une régression par rapport aux Transall" indique-t-on. Un appareil de transport tactique doit par exemple avoir la capacité de se poser sur des pistes sommaires.

En attendant ses cinquante A400M, l'armée de l'air réflechit à des solutions transitoires. L'achat ou la location de C-17 américain n'a pas sa faveur : " très très cher..." Pas plus que l'acquisition de nouveaux C-130 Hercules dont les versions actuelles (J) sont très différentes de celles que possède la France. Idem pour les Transall allemands, moins usés que leurs homologues français, mais qui au fil des années ont divergés sur le plan des équipements. "A 60%, ce ne sont plus les mêmes avions" assure un aviateur. Exclue également l'acquisition d'Antonov 124, afin d'éviter la constitution de "micro-flottes" très couteuses à entretenir. Les deux solutions qui ont la faveur de l'armée de l'air sont l'acquisition de "six à dix" Casa, un cargo léger et de très gros porteurs d'occasion Airbus A330, "mais il n'y en a pas beaucoup sur le marché".

Partager cet article
Repost0
11 décembre 2008 4 11 /12 /décembre /2008 18:54

 

Général Lecerf: ça réagit !

Les propos attribués au général Lecerf par la lettre A, à propos des "défaillances dans l'encadrement des hommes au combat" ont suscité de nombreuses réactions sur le forum Secret Défense de Liberation.fr. En voici quelques-unes, parfois vives :

TBKL (actuellement en Afghanistan) : "Le Gal Le Cerf ne deroge pas a sa reputation de grande gueule, ca fait parfois du bien. Cependant il pointe du doigt la formation des jeunes officiers et sous officiers au combat. A voir ce qui s`est passe a Uzbin les jeunes ont fait leur possible et n`ont pas manque de courage. En revanche on ne parle pas de la voie hierarchique. N`y a t il pas un chef de BOI ayant planifie l`operation? Un chef de corps? Un general?  Il est evident que Saint Maixent et St Cyr ne forment plus au combat. L`EAI prepare encore des chef de groupe, des chefs de section et des commandant d`unite au combat decisif contre les armees du pacte de Varsovie. A l`EAI on vous apprend a analyser un ennemi mecanise qui fera toujours les memes choses (pour les connaisseurs cf les cours de `marche a l`ennemi`). Les chefs on voulu faire de Saint Cyr un super campus ouvert sur les entreprises civiles. Les eleves vont jusqu`a faire chacun un stage de 5 mois a l`etranger tous frais payes. Les interesses vous dirons que ce sont souvent de bonnes vacances (cout de ce stage, environ le budget de fonctionnement d`un regiment pendant un an). Quant a Saint Maixent c`est l`ecole ou surtout il ne faut pas brusquer les gens. Les sergents infanterie sont melanges avec les artilleurs les transmetteurs les secraitaires... forcement ceux qui ont besoin d`aguerissement y perdent, on nivelle par le bas. D`un point de vue general l`armee reste dans un fonctionnement de conscription, tout le monde pareil. C`est une erreur fondamentale car le monde d`aujourd`hui demande souplesse et reactivite. Enfin quant a la formation des jeunes engages, il faut rester `gentil`, ne pas les brusquer. Le mot aguerrissement est prohibe, les retex de combat sont interdit, il faut mentir pour seduire.
Qui a choisi ce modele? Les jeunes chefs de groupes pris dans une embuscade, des jeunes ltn qui ouvrant trop leur gueule sur les bancs soporifiques des amphis de coet se font repondre qu`un cour sur la macoeconomie est plus enrichissant pour un futur `chef`? Non c`est une generation de chefs qui n`ont pas eu les tripes, mais surtout aucune capacite d`analyse des theatres contemporains. A ceux qui rentrent d`Afghanistan et qui ont connu le combat on dira que leur retex ne sont pas adapté à des realite dont ils ne peuvent saisir toutes les composantes. Une armee a juste besoin de chefs, c`est a dire de gars qui ont des couilles, pas des demagos".

L'ami bidasse : "Le Général Antoine Lecerf qui commande la Force d'action terrestre vient de rompre de "consensus mou "qui s'était établi au plus haut niveau de notre hiérarchie . Nos déboires en Afghanistan ne mettraient pas uniquement en cause les défaillances du matériel déployé mais , tenez vous bien, la formation des jeunes officiers et sous officiers qui est jugée "insuffisante" . Alors là , j'hallucine ou pire ... je suis dans "la troisième dimension" !! Est-ce à dire que "notre pédagogie d'avant garde" , notre sélection de l'élite , la "maîtrise de l'opérationnel" que l'Europe toute entière nous envie seraient remises en cause ? Voici dix ans que notre Armée , laborieusement "refondée" se prépare à faire face "aux défits des nouvelles menaces" . Voici dix ans que nous nous efforçons laborieusement de nous débarasser des scories de la conscription et du Corps blindé-mécanisé . Voici dix ans enfin que nous forgeons un "outil d'excellence" ... et on vient nous annoncer des "lacunes capacitaires" et pire encore : la faillite de nos Etats majors et du Commandement . Il faut de toute urgence , rétablir la situation , fédérer les énergies, retendre les motivations . (...) Nous avons un grave problème de Budget familial ... et nous avons vendu les bijoux de famille !"

Lire la suite "Général Lecerf: ça réagit !" »

Partager cet article
Repost0
8 décembre 2008 1 08 /12 /décembre /2008 04:54
Afghanistan: les insurgés s'en prennent aux convois de ravitaillement au Pakistan
  • Pakistan: nouvelle attaque contre des camions de l'Otan
    .

    Au lendemain d'une attaque similaire, une centaine de véhicules de l'Otan ont été incendiés, dont 50 camions servant à approvisionner les troupes étrangères en Afghanistan.

     

    Tôt ce matin, des insurgés ont incendié dans le nord-ouest du Pakistan une centaine de véhicules de l'Otan, dont 50 camions servant à approvisionner les troupes étrangères en Afghanistan, a annoncé lundi la police pakistanaise, au lendemain d'une attaque similaire.

    L'attaque contre un terminal de conteneurs situé à côté de la ville de Peshawar. Quelque 100 véhicules ont été incendiés, dont des jeeps et une vingtaine de camions, a précisé la police, ajoutant que les pompiers avaient pu sauver une quarantaine de véhicules. Selon un garde, quelque 200 hommes armés ont attaqué le terminal tôt lundi matin, arrosant les véhicules d'essence avant d'y mettre le feu.

    Ces attaques relèvent d'une stratégie visant à couper les lignes de ravitaillement des forces occidentales en Afghanistan. 75% des flux logistiques passent par le Pakistan, où les troupes occidentales ne peuvent pas intervenir pour protéger les convois, confiés à des sous-traitants privés.

    Par ailleurs, le New-York Times annonce que les Etats-Unis s'apprêtent à envoyer 20.000 hommes supplémentaires en Afghanistan, principalement dans la région de Kaboul. Une décision qui montre que la capitale semble effectivement menacée par la progression des talibans.

  • Les talibans sèment la peur dans Peshawar
    .
    Scène de chaos au Port World Logistic. Équipés de lance-roquettes et de fusils d'assaut, 400 talibans sont arrivés vers 3 heures du matin pour incendier tousles véhicules du dépôt.
    Scène de chaos au Port World Logistic. Équipés de lance-roquettes et de fusils d'assaut, 400 talibans sont arrivés vers 3 heures du matin pour incendier tousles véhicules du dépôt. Crédits photo : AP

    Soixante-deux camions ont été incendiés, dimanche, dans un terminal utilisé pour approvisionner les troupes de l'Otan en Afghanistan.

Opération spectaculaire, cette nuit, dans le nord du Pakistan contre les convois qui ravitaillent les forces occidentales en Afghanistan. Vers 2h30 ce matin (heure locale), environ 250 combattants islamistes ont pris d'assaut la base logistique Al-Faisal, située à quelques kilomètres de Peshawar. Tuant un gardien et désarmant les autres, ils ont détruit les camions chargés de véhicules et de containers à destination de l'Otan et de l'armée américaine. Le bilan exact n'est pas encore certain : les autorités évoquent le chiffre de 62 camions incendiés, d'autres de près d'une centaine. Certains camions transportaient des Humwees, un véhicule de l'US Army. Lundi, déjà, des insurgés avaient attaqué un convoi, tuant deux chauffeurs et détruisant douze camions ravitaillant l'Otan.

75% du ravitaillement des 70.000 militaires occidentaux présents en Afghanistan passent par le Pakistan. Les containers et le matériel militaire débarquent à Karachi puis prennent la route vers le nord. Il n'existe que deux axes : au sud via la ville de Quetta vers Kandahar - une zone très dangereuse. Vers le nord, via Peshawar puis le col de Khyber (35 kilomètres de route de montagne, qu'il ne faut traverser que de jour et sous bonne garde). Avant cette dernière étape, les camions de ravitaillement, la plupart du temps affretés par des compagnies privées - s'arrête dans la base logistique Al-Faisal.

 Cette L'attaque témoigne de la volonté des insurgés (talibans, djihadistes ou islamistes) de s'en prendre à la logistique de l'opération militaire occidentale. En terme militaire, il s'agit d'une très bonne stratégie (couper le ravitaillement) contre laquelle la coalition risque fort de se trouver désarmée puisqu'elle ne peut pas intervenir sur le territoire pakistanais.

Si la route du Pakistan devient de plus en plus dangereuse, quelles seraient les autres solutions : l'Iran est évidemment impossible. Outre la voie aérienne, horriblement couteuse, reste celle du nord, par les ex-républiques soviétiques. Donc au final, avec l'accord de la Russie - qu'il faudra alors ménager.


La stratégie de l'étouffement de la logistique, si elle continue, va augmenter les coûts de cette guerre, et les troupes seront cantonnées dans leurs bases, sur la défensive, donc inutiles au rétablissement de la paix !
Ou cela devient une guerre comme en Irak, avec l'enlisement, ou on se désengage rapidement, car la France ne pourra pas suivre militairement et budgétairement dans la crise mondiale !
Partager cet article
Repost0
5 décembre 2008 5 05 /12 /décembre /2008 09:03
Le "petit " Charles de Gaulle est disponible mais bien seul...!

Cdg_2 La fin de l'IPER (Indisponibilité périodique pour entretien et réparation) a été prononcée lundi 1er décembre, au terme de 15 mois de travaux à bord. Soit 2,5 millions d'heures de travail - la moitié effectuée par l'équipage et l'autre par DCNS et ses sous-traitants, précise la Marine. Les éléments combustibles des chaufferies nucléaires ont notamment été changés. L'équipage et le Groupe aérien embarqué vont pouvoir reprendre leurs entraînements. (Photo S. Giraud/DCNS)

Après cette remise en "condition opérationnelle", nous remercions les ennemis de toutes sortes du monde libre de s'être abstenu de tout conflit pendant quinze mois, nous n'avons pas eu besoin d'un deuxième porte-aéronefs... !


Pauvre France ! 

Aujourd'hui la France ne dispose plus que d'un seul porte-avions (contre deux auparavant, le Foch et le Clemenceau), le porte-avions Charles de Gaulle, qui est un navire de 40 000 tonnes en charge (à comparer aux 100 000 tonnes des porte-avions américains) à propulsion nucléaire, qui en possèdent 10 dont un en position de réserve !

L'exercice Valiant Shield mené dans la partie ouest de l'océan Pacifique le 18 juin 2006 regroupa dans un groupe de forces combinées 28 navires, 300 aéronefs et environ 20 000 militaires. De gauche à droite : les porte-avions Abraham Lincoln (CVN-72), Kitty Hawk (CV-63) et Ronald Reagan (CVN-76). À noter que le plus ancien des porte-avions en service (Kitty Hawk) côtoie le plus récent (Reagan).
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de Militant
  • : Echanges libres sur la politique et l'économie d'un franchouillard de droite politiquement parfois incorrect !
  • Contact

Profil

  • Militant
  •  Délégué Fédération Professionnelle Commerce et Industrie UMP 31. Délégué régional Midi-Pyrénées à l'Union de la France Forte.Gaulliste/Sarkozyste. Ma famillie, la patrie,l'humanisme, c'est ma vie !
  • Délégué Fédération Professionnelle Commerce et Industrie UMP 31. Délégué régional Midi-Pyrénées à l'Union de la France Forte.Gaulliste/Sarkozyste. Ma famillie, la patrie,l'humanisme, c'est ma vie !

Texte Libre

Recherche

Archives

Catégories